ANNONCE DE LA RELANCE DU TRAFIC FERROVIAIRE  : Une lueur  d’espoir, mais beaucoup reste à faire

Dans un communiqué, publié le mardi, 29 juin 2021, le ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, a annoncé le début des travaux de grande envergure pour la relance du trafic ferroviaire dans notre pays. Ce qui redonne à nouveau une lueur d’espoir aux cheminots et aux riverains des rails pour la relance des activités économiques. Mais beaucoup reste encore à faire.

Promise depuis par le régime déchu d’Ibrahim Boubacar Keïta, la relance du trafic ferroviaire vient, encore une fois, d’être reprise par les nouvelles autorités de la transition.

En effet, dans un communiqué rendu public, le ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko l’a annoncé. « Dans le cadre de l’exécution du plan d’urgence de relance du trafic ferroviaire de voyageurs et de marchandises entre Bamako et Diboli, adopté par le gouvernement du Mali en Conseil des ministres le 2 octobre 2019, la Société de Patrimoine Ferroviaire du Mali (SOPAFER-Mali-sa) a entamé des travaux de grande envergure sur la voie ferrée de Bamako à Kayes ».  

 «Ces travaux de voie portent notamment sur le curage des fossés et ouvrages d’art, le renforcement de la plateforme, le remplacement des rails et des traverses, la réhabilitation des ponts de Toukoto, Mahina et Galougo ». 

Le ministre, dans le communiqué, insiste sur « le caractère spécifique desdits travaux qui requièrent l’utilisation de matériels roulants ferroviaires (locomotives et wagons) et d’engins de travaux de voie (Draisine) tout au long de la voie ferrée. Par conséquent, il est demandé aux riverains de la voie ferrée et aux usagers des passages à niveau de prêter attention à cette phase extrêmement sensible des travaux engagés pour le redémarrage du trafic ferroviaire afin de prévenir tout accident ou incident, notamment sur les passages à niveaux (PN) gardés et non gardés ».

Cette annonce suscite à nouveau de l’espoir chez les cheminots qui avaient observé plusieurs mouvements de grève sans suite favorable. Il faut rappeler que l’arrêt du trafic ferroviaire dans notre pays a entraîné la mise au chômage des milliers de travailleurs avec des conséquences économiques et sociales désastreuses sur leurs familles. 

Déjà, le mardi dernier, le passage d’une locomotive, qui faisait un essai, a été vivement applaudi par les populations de Bamako, nostalgiques du sifflement du train depuis des années. 

Par ailleurs, il faut noter  que beaucoup reste à faire quand on sait que le domaine des rails est anarchiquement occupé par des individus. Pire, à certains niveaux, les rails ont quasi disparu. 

  1. M.

Source : Plume Libre