Trois combattants du Gatia ont été tués samedi dans le nord du Mali par des jihadistes présumés, ont indiqué à l’AFP des sources sécuritaires et administratives, alors qu’un militaire retraité et un civil malien, otages depuis juillet ont été libérés vendredi.
« Trois membres du Gatia (Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés) ont été tués à Andéramboukane près de la frontière nigérienne, par des terroristes », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire malienne ayant requis l’anonymat.
Ce groupe, qui fait partie des signataires de l’accord de paix de 2015, et l’armée malienne « travaillent ensemble » pour sécuriser une partie du nord du Mali, a souligné une source administrative locale, qui confirme le bilan.
« Dans ce cadre, les combattants du Gatia contrôlaient une position à Andéramboukane que les terroristes sont venus attaquer », a poursuivi la même source.
Selon un élu local, l’opération « a été minutieusement préparée », avec des complicités à l’intérieur de la localité. « L’Etat n’est pas présent sur place. Nous avons des inquiétudes. La sécurité n’est pas assurée. Il faut changer les choses », a ajouté l’édile.
Avec AFP