L’aube d’une année est toujours un moment privilégié de prières pour nous-mêmes, pour tous ceux qui nous sont chers, afin que s’accomplissent nos aspirations les plus profondes, à une vie toujours meilleure.
Nous voici, au terme d’une année exceptionnelle à tous égards pour le Mali.
En disant cela, je pense tout naturellement à la célébration du cinquantenaire de l’accession de notre pays à l’indépendance, que nous avons vécue intensément tout au long des douze derniers mois.
Le Président de la République lors de son message à la Nation Photo Présidence de la République Dans un élan admirable notre peuple a encore donné la preuve de sa capacité à se mobiliser autour d’objectifs communs.
Dans une totale communion nous avons vibré à l’évocation de temps forts de notre histoire, des symboles de la République et de la Nation dans nos langues nationales.
Mes chers compatriotes,
Les manifestations socio-culturelles et les nombreuses réalisations qui ont marqué l’évènement, se sont déroulées dans une atmosphère de ferveur et d’émotion.
J’adresse mes très vives félicitations, à l’ensemble du peuple du Mali qui, dans la sérénité et dans la foi, a jeté un regard constructif sur son glorieux passé. Nous exprimons, par la même occasion, notre reconnaissance et notre profonde gratitude, aux Amis du Mali qui se sont associés à l’évènement et ont contribué à son succès.
L’année du cinquantenaire, en se refermant, présentera à notre peuple une nouvelle page, où il doit inscrire de nouvelles actions toujours orientées vers le progrès social et économique de toutes les composantes de la nation malienne.
Avant d’entamer ce nouveau parcours, je voudrais jeter un regard sur l’année, que nous venons de vivre. Sans conteste, nos besoins sont immenses et les priorités se talonnent.
L’année 2010 a été le temps de l’achèvement, de la poursuite, de l’ouverture de chantiers, des orientations stratégiques axées sur le développement des infrastructures et du secteur productif, sur la consolidation des reformes institutionnelles et sur le renforcement du secteur social.
Dans ce cadre, le désenclavement intérieur reste une priorité forte de l’action de l’Etat. L’année 2010 a été marquée entre autres par :
– la poursuite des travaux de construction ou la réhabilitation des routes Sékoto-Bafing, Bafing-Falémé, Bamako-Kangaba, Kayes-Diamou-Sélinkégny-Bafoulabé, avec un pont à Bafoulabé, Bandiagara-Ouo, Ouo-Bankass-Koro, Niono-Goma-Coura, Bougouni-Koualé et Koualé-Sikasso ; l’achèvement des travaux de construction de l’échangeur multiple dans le District de Bamako, des 5 km de voirie de Gao, San, Koutiala et Bandiagara ; Koulikoro est en instance de démarrage.
– le lancement des travaux de construction de l’autoroute Bamako-Ségou, pour plus de 180 milliards de francs CFA ;
– le lancement de travaux de bitumage de la route N’Goma coura-Tombouctou, pour un montant 128 milliards de francs CFA.
Ces actions de promotion et de développement des infrastructures se poursuivront et s’intensifieront en 2011. C’est ainsi, qu’il est attendu le lancement des travaux de construction des routes Bourem-Kidal (298 km), Gao-Bourem-Taoussa (132 km) et Sikasso-Zégoua (95 km). La route Macina-Tenenkou est inscrite parmi les projets d’infrastructures prioritaires.
Je voudrais saisir cette occasion, pour inviter le Gouvernement à faire appliquer de bonnes pratiques, visant à protéger le patrimoine routier, à travers notamment le respect de la charge à l’essieu.
La réhabilitation de l’aérogare passagers, la construction d’une nouvelle zone de fret, l’extension et la rénovation des Salons d’honneur ont changé le visage de l’aéroport international de Bamako SENOU.
Le programme du millenium challenge d’un coût de 92 milliards de FCFA parachèvera cette modernisation de notre plateforme aéroportuaire, avec, entre autres, la construction en cours, d’une nouvelle aérogare aux standards les plus élevés, pour faire de Bamako-Sénou un carrefour du trafic aérien régional et interrégional. Les aéroports de Mopti et de Gao ont été rénovés. Les travaux en cours à l’aéroport international de Kayes sont en voie d’achèvement.
Mes chers compatriotes,
L’énergie occupe une place de choix dans notre stratégie de développement.
Malgré le renchérissement de tous les coûts de facteurs de production, le Gouvernement a tenu à maintenir les prix à leur niveau de 2003. Et la Société Energie du Mali est parvenue, pour sa part, à assurer un service régulier de fourniture du courant électrique et de l’eau.
Face à l’accroissement des besoins de nos entreprises et de nos populations, il nous faut augmenter l’offre énergétique et renforcer le réseau de distribution électrique. Dans ce cadre, de grands chantiers sont ouverts.
De façon globale, les projets initiés et poursuivis dans le secteur de l’énergie dépassent 750 milliards de FCFA, et se chiffrent à près de 400 milliards de FCFA dans celui de l’eau. Ces résultats doivent être confortés en 2011. L’inauguration de la Centrale électrique de la SOPAM à Sirakoro et celle de Balingué augmente la capacité de notre réseau de 100 mégawatts.
Le projet de la ligne haute tension (63 kV) entre Ségou et Niono via Markala, financé par la BOAD (pour 11 milliards de FCFA), permettra le prolongement du réseau interconnecté jusque dans la zone de l’Office du Niger.
Les travaux de réalisation du projet hydroélectrique de Félou sur le fleuve Sénégal, dans le cadre de l’OMVS se poursuivront en 2011, ainsi que ceux de l’interconnexion Côte d’Ivoire-Mali.
Lancés le 06 février 2010, les travaux du Barrage de Taoussa portent sur la réalisation d’une centrale hydro-électrique de 25 MW de puissance installée, l’irrigation d’une superficie de 139.000 ha et la construction de 130 km de route.
L’éclairage public des villes et d’électrification rurale se poursuivront et s’étendront en 2011 à d’autres localités et contrées.
Mes chers compatriotes,
L’agriculture constitue un des socles de notre stratégie de croissance accélérée.
L’objectif visé est d’atteindre 10 millions de tonnes de céréales en 2012, à travers la modernisation de nos systèmes de production et l’organisation de nos filières porteuses.
Je note avec satisfaction l’aménagement de 11.882 hectares dans le cadre du programme gouvernemental de 103.000 hectares et 965 hectares de bas fonds et plaine inondable.
En 2011, il sera, entre autres, procédé au lancement des travaux du seuil de Djenné et de l’aménagement de la zone du Moyen Bani. A l’Office du Niger, il est prévu d’aménager 14.000 hectares à Alatona et 10.460 hectares en maîtrise totale à Molodo. On peut y ajouer les projets Malibya, Moulins Modernes du
Mali, Siengo, Sabalibougou, SOSUMAR et N. Sukala.
Mes chers compatriotes,
L’ambitieux programme de réalisation logements sociaux se poursuit conformément aux engagements pris en 2002 et confirmés dans le Projet pour le
Développement Economique et Social.
L’année 2010 a été marquée par la construction de 2.085 logements sociaux, dont 1.180 à Bamako, le reste dans les capitales régionales et villes de
l’intérieur.
L’année 2011, verra la poursuite de la mise en ouvre du Programme deConstruction de Logements Sociaux, par la réalisation de l’Opération de 1.555 logements du Programme gouvernemental et le démarrage des travaux de la première tranche des 3.400 logements du Contrat-cadre de réalisation de 20.000 logements, conclu avec la société Foras International.
Le Parc National du Mali, inauguré en septembre dernier, constitue une des réalisations-phare du Cinquantenaire de l’Indépendance du Mali. Les autres phases du projet se déploieront selon le calendrier retenu.
Mes chers compatriotes,
L’accès de nos populations aux moyens modernes de communication, se poursuit à un rythme très soutenu. Notre pays compte aujourd’hui 7 millions de lignes de téléphone mobile contre 170 000 lignes en 2002, grâce aux efforts des deux opérateurs Sotelma/Malitel et Orange Mali.
La couverture TV/FM continue de s’étendre. 15 nouvelles localités seront bientôt dotées du signal. 25 autres le seront avant fin 2012.
Mes chers compatriotes,
Les ressources humaines demeurent la première richesse de notre Nation. La place primordiale accordée à la santé et à l’éducation, dans les investissements de l’État, procède de cette conviction.
Depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, l’Ecole est restée une priorité commune à tous les gouvernements. Elle doit continuer de mobiliser notre énergie et notre intelligence pour permettre au Mali de disposer des ressources humaines indispensables, à son développement.
Pour l’année, qui s’achève, en plus des efforts en direction de l’Education de base, je me réjouis de la construction en cours de 2 lycées techniques à Sévaré et à Sikasso, de 2 Instituts de Formation Professionnelle à vocation industrielle (Kayes et Kalabancoro), et un Lycée professionnel à Bourem.
Au niveau de l’enseignement supérieur, au titre des infrastructures, on note entre autres :
– la pose de la première pierre d’un amphithéâtre sur le site de Sébougou ;
– le démarrage de la construction de la Cité Universitaire de Kabala pour un coût d’un peu plus de 25 milliards de FCFA,
– la sécurisation du site de la Cité Universitaire de Kati, d’une superficie de 50 ha,
En 2010, le Secteur de l’Education a été financé à hauteur de 212,108 milliards de FCFA dont 24,412 milliards de FCFA de financement extérieur et 187,696 milliards de FCFA de financement intérieur. Le ratio de l’Education Nationale par rapport aux charges récurrentes du budget passe de 33,18% en 2009 à 33,42% en 2010.
J’engage le Gouvernement à poursuivre les efforts d’amélioration des conditions de vie et de travail des Enseignants, des élèves et étudiants et de prendre des mesures énergiques, visant à mettre fin à la violence et à l’insécurité dans les espaces scolaire et universitaire.
J’attache également du prix au maintien du dialogue social, dans la confiance entre tous les acteurs de l’Ecole.
Mes chers compatriotes,
L’amélioration continue de notre système de santé demeure un de nos engagements forts dans le Projet pour le Développement Economique et Social.
Je note donc avec satisfaction, que les investissements en matière d’infrastructures sanitaires au cours de l’année 2010 se sont élevés à plus de 30 milliards de FCFA et ont porté entre autres sur :
– l’extension de la couverture sanitaire, avec le lancement des travaux de 38 nouveaux Centres de Santé Communautaire,
– la fin des travaux de l’Hôpital régional de Sikasso et de l’Hôpital du Mali, tous deux inaugurés récemment,
– l’avancement des travaux de l’hôpital Mopti-Sévaré qui s’achèveront en 2011,
– la réalisation des deux centres respectivement dédiés à la lutte contre le cancer et la drépanocytose.
Le Gouvernement poursuivra ses efforts en matière de santé à travers notamment la construction en 2011 d’un Centre de Radiothérapie, pour un coût de 3
milliards de FCFA et d’un Centre de Chirurgie Cardio-vasculaire.
Notre programme national de lutte contre le VIH/SIDA, se renforce au fil des années avec l’appui de nos Partenaires et l’engagement de l’Etat malien qui y contribue pour plus de 2 milliards de FCFA chaque année, depuis 2004. Notre expérience, dans la gestion de proximité des anti-rétroviraux s’enrichit au bénéfice des malades.
Mes chers compatriotes,
Vous conviendrez avec moi, le seuil d’engagement social de notre État est si élevé qu’il nous faut constamment rechercher les voies et moyens de sa viabilité économique.
L’assainissement des finances publiques, le soutien aux réformes économiques structurelles et le financement des investissements publics, sont autant de mesures destinées à accélérer le rythme de notre croissance économique.
Le secteur minier constitue un des poumons de cette croissance. Outre la poursuite des activités de recherches minières et pétrolières, en 2011 il y aura le démarrage de la production d’une cimenterie d’une capacité d’environ 1.200.000 tonnes à Gongontéri dans la Région de Kayes et le développement d’une seconde cimenterie à Hombori dans la Région de Mopti.
En 2010, la production d’or est de 46 tonnes et les recettes générées s’élèvent à 150 milliards de francs CFA.
En perspective, il est prévu une production industrielle d’or de 56 tonnes, pour 2011 et 58 tonnes en 2012 et une production artisanale de 4 tonnes par an, le démarrage de la production des gisements de fer de Tienfala (Région de Koulikoro), à partir de 2011, le manganèse à Bourem, dans la région de Gao et le développement d’importants gisements de bauxite, dans la Région de Kayes.
L’intérêt que suscite le Mali, auprès des Investisseurs s’accroît d’année en année, soulignant ainsi, la pertinence des réformes entreprises. Le Projet de Loi d’Orientation du Secteur Privé adopté en Conseil des Ministres le 22 décembre dernier, constitue une pierre importante de ce nouvel édifice.
La loi d’Orientation du Secteur Privé vise à mettre en synergie les moyens de tous les intervenants et à lever les contraintes auxquelles le secteur privé est confronté en vue d’assurer sa viabilité et sa capacité à contribuer davantage à la croissance économique.
Mes chers compatriotes,
Le Mali que nous voulons léguer à la jeune génération doit s’appuyer sur des bases économiques solides et des institutions fortes.
J’ai indiqué déjà, que l’une des réformes les plus ambitieuses à mener par notre administration, reste celle du découpage administratif du territoire dans le souci d’une meilleure gouvernance du pays.
Je rappelle à ce sujet, qu’en 1960 le Mali comptait 6 régions. Plus tard, des réformes successives ont débouché sur la création de 7, puis 8 régions et 01 District.
Le temps est venu d’aller plus loin.
Des études et consultations conduites à ma demande, j’ai retenu une option et une démarche. Le nouveau découpage que je propose compte :
– 01 District,
– 19 Régions au lieu de 8 actuellement,
– 78 cercles à la place des 49 cercles que compte notre pays et 348 Arrondissements à la place des 285 existants.
S’agissant des régions, le découpage de l’ancienne région de Kayes comprendra :
– La région de Kayes,
– La région de Nioro du Sahel,
– La région de Kita.
Koulikoro sera subdivisée en trois régions :
– La région de Koulikoro
– La région de Dioila,
– La Région de Nara.
L’actuelle région de Sikasso donnera naissance à :
– La Région se Sikasso,
– La région de Koutiala,
– La région de Bougouni.
L’actuelle région de Ségou comprendra :
– La région de Ségou
– La région de San.
L’actuelle région de Mopti fera place à trois régions :
– La région de Mopti,
– La région de Douentza,
– La région de Bandiagara.
Lé découpage de la région de Tombouctou se traduira par la création de :
– La région de Tombouctou,
– La région de Taoudéni.
Le découpage de l’actuelle région de Gao débouchera sur :
– La région de Gao,
– La région de Ménaka.
La région de Kidal sera maintenue dans sa configuration actuelle.
Tout en ouvrant la voie à une meilleure administration du territoire, cette option impulse une nouvelle vitalité à notre politique de décentralisation, en faisant des régions de véritables collectivités porteuses de croissance et de développement.
Je tiens à préciser que ce processus de création de nouvelles régions, de nouveaux cercles et arrondissements sera conduit sereinement, sur une période de cinq ans, afin d’en maîtriser toutes les étapes.
Autre précision importante : les prochaines élections, celles de 2012 seront organisées sur la base du découpage administratif et territorial actuellement en vigueur.
Dans cette optique, je me réjouis de l’adoption récente par le Gouvernement du projet de loi relatif aux ressources fiscales des Communes, des Cercles et des Régions.
Mes chers compatriotes,
En cette année du Cinquantenaire de l’accession de notre pays à l’Indépendance, il est indispensable que nous nous rappelions que le Mali a toujours bâti son avenir en respectant et en intégrant le meilleur de son passé.
Ce meilleur est certes constitué des acquis que nous avons obtenus dans notre développement socio-économique. Mais il comporte aussi des attitudes essentielles, auxquelles notre peuple n’a jamais renoncé. Deux de ces attitudes – l’espérance et la confiance – sont magnifiées dans notre hymne national. A ces deux attitudes, j’ajouterai une troisième, la persévérance.
L’espérance est une flamme que nous avons constamment entretenue, au cours des cinquante ans passés. Née dans la ferveur de la souveraineté conquise, elle s’est intégrée dans la nature optimiste et entreprenante de l’homme malien.
Elle nous fait regarder au-delà de l’obstacle et nous encourage à ne pas nous laisser rebuter par la difficulté. Elle a porté notre peuple, lors des heures les plus incertaines de son histoire et l’a aidé à maintenir intacte sa conviction en des lendemains meilleurs.
La confiance, c’est celle que nous avons en la destinée de notre nation. Dès sa création, le Mali a fait le choix d’être un pays debout, fort de l’énergie de ses filles et de ses fils, fier de ses traditions et de ses valeurs, ancré dans son Histoire et dans sa culture. Notre foi en notre devenir nous porte à la conquête et nous a permis très fréquemment de transformer nos handicaps en atouts.
La persévérance est une qualité que nous démontrons jour après jour dans l’édification du Mali moderne. Au cours des cinquante années écoulées, rien ne nous a été donné dans la facilité.
Notre parcours est jalonné d’adversités successives amenées par les détours de l’Histoire, les aléas climatiques, les variations de la conjoncture mondiale et parfois les erreurs des hommes.
Mais à chaque épreuve imposée, le Mali a eu la force de trouver une solution reposant sur le génie et la détermination de notre peuple.
Mes chers compatriotes,
Espérance, confiance, persévérance. Je vous demande d’être attachés à ces trois attitudes et de les perpétuer. Je n’ignore pas que nos Jeunes s’interrogent souvent sur leur avenir. La réponse n’est pas dans le doute, ni dans la résignation.
Elle se trouve dans notre choix partagé d’aller de l’avant avec une perception claire, de nos priorités et avec la volonté permanente de mobiliser le meilleur de nos énergies pour notre pays.
A cet égard, il me parait important de souligner que les défis actuels et ceux du futur ne seront relevés que si nous faisons entièrement nôtre la culture de l’excellence. En effet, le monde dans lequel nous nous trouvons est celui de la compétitivité.
Si nous voulons y tenir notre rang, nous devons nous assurer de la qualité de nos ressources humaines, et tout particulièrement de celles qui demain prendront la relève.
Mes chers compatriotes,
Les Maliens de l’extérieur continueront de prendre une part significative, dans cet avenir à construire. Ils ont perpétué, en leur sein, une tradition de solidarité, tout en restant attentif à tous les frémissements de la mère patrie. L’Etat veillera constamment à créer les conditions de leur implication efficace, dans le développement de notre pays.
Mes chers compatriotes,
La fin d’une année est toujours l’occasion des voux et des prières. Dans cet esprit et à la suite des prières ferventes dites à l’occasion des fêtes religieuses musulmanes et chrétiennes, qui se sont récemment déroulées dans notre pays, je voudrais m’incliner devant la mémoire de ceux que le Tout Puissant a rappelés à lui et prier pour le repos de leur âme.
Je souhaite que ceux d’entre nous qui souffrent dans leur chair connaissent des jours plus sereins et plus cléments.
A tous les Hôtes et Amis du Mali vivant parmi nous, à tous les Maliens et à toutes les Maliennes de l’intérieur comme de l’extérieur, j’adresse mes voux ardents de bonheur, de bonne santé et de prospérité. Je n’oublie pas mes amis les Tout-Petits.
Vive le Mali dans une Afrique unie et en paix !
Je vous remercie !
Koulouba, le 31 décembre 2010