« Nous proposons la tenue d’une conférence des partis politiques du Sahel consacrée à la recherche de solutions au défi terroriste »
Une délégation du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) avec à sa tête le premier vice président, Maitre Amidou Diabaté accompagné par Baidy Maguiraga, secrétaire chargé des cadres des études et de la formation s’était rendu au Burkina Faso pour prendre part au deuxième congrès ordinaire du parti Burkinabé UNIR/Parti Sankariste qui s’est tenu du 27 au 29 janvier 2017, sous le thème : le Sankarisme à l’épreuve de sa participation à la gestion du pouvoir d’Etat.
Lors de son intervention à ce deuxième congrès du parti sankariste, Me Amidou Diabaté a fait une adresse militante au Congrès au nom du Parena. Il a affirmé sa satisfaction de prendre part au 2ème congrès de l’UNIR-PS. Ainsi, il a transmit les salutations fraternelles des militantes, militants et de toute la direction du PARENA et de son Président Tiébilé Dramé qui selon lui n’a pu faire le déplacement en raison de l’attaque terroriste perpétrée à Gao avec comme conséquence environ une centaine de morts et plusieurs blessés.
Par ailleurs, il a salué l’action du parti Sankariste et ses dirigeants dans la consolidation et l’approfondissement de la démocratie au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest. Pour le premier vice président du Parena, les peuples du continent africain et de la sous-région sont confrontés à quatre défis majeurs, à savoir la préservation du cadre démocratique et son renforcement continu; la lutte pour le développement économique et social; la lutte contre les inégalités et pour une meilleure répartition des richesses; la lutte contre le terrorisme et l’insécurité. « Les partis politiques progressistes, comme le vôtre, comme le nôtre, comme d’autres ici représentés se doivent d’imprimer leurs marques dans la résolution de ces défis », a-t-il souligné. Plus loin, il déclaré que les peuples du Sahel font face, par delà les frontières, à l’insécurité et à l’instabilité suite à une recrudescence sans précédent des activités des groupes djihadistes qui ensanglantent la région, endeuillent les familles et les peuples. « La conviction du PARENA est la réponse au défi du terrorisme ne saurait être que militaire. Par delà les mesures sécuritaires, nos gouvernements ont le devoir d’opposer des réponses politiques à la multiplication des actions terroristes.
Ces réponses politiques ont pour nom: la bonne gouvernance et des démarches participatives associant les communautés au combat par un dialogue démocratique soutenu », a-t-il insisté. Avant d’ajouter que les partis politiques doivent apporter leur contribution en se concertant, en réfléchissant ensemble et en agissant ensemble. « Du haut de la tribune de vos assises, nous proposons la tenue d’une conférence des partis politiques du Sahel consacrée à la recherche de solutions au défi terroriste. Vive l’UNIR-PS, Vive la solidarité africaine, En avant, tous ensemble, pour la démocratie, la paix, le développement, l’égalité des chances et la bonne gouvernance en Afrique », a conclu Amidou Diabaté, premier vice président du Parena.