Amadou Thiam, président de l’ADP Maliba « IBK met la charrue avant les bœufs… »

Dans le cadre de la restitution des actions entreprises par les députés du parti au sein de l’hémicycle à sa base, l’honorable Amadou Thiam, le président de l’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP Maliba) était, le samedi 29 Juillet 2017 à la maison des femmes, devant les militants de la commune V. L’honorable Thiam a profité de l’occasion pour passer en revue certaines questions cruciales de la vie de la nation malienne dont le projet de révision constitutionnelle qui, depuis sa gestation, est entrain de diviser les maliens.
« Il est un devoir pour tous les élus de la nation de faire la restitution des actions entreprises au sein de l’Assemblée Nationale à leur base dans le but de leur permettre d’être au parfum des actions pour le développement du pays. Depuis quatre ans je suis entrain de faire ce travail, je le faisais avec des camarades qui ne sont plus à mes côtés ». C’est par ces mots qu’Amadou Thiam, le président de l’ADP Maliba, a entamé ses propos. Il a décortiqué les multiples lois adoptées par les honorables députés à l’Assemblée Nationale du Mali dans le but du soulager la souffrance des populations comme celles sur la protection de l’environnement (la grande muraille verte) ; sur la protection des œuvres de nos artistes ; sur l’aménagement des aires cultivables dans la zone de Molodo etc. Selon lui, toutes ces lois ont été adoptées pour permettre au Mali de prendre son envol. « Un Mali enlisé dans des crises que le président IBK veut en rajouter avec le projet de révision constitutionnelle », explique-t-il. Il a noté que ce projet impopulaire du président de la République va à l’encontre de l’article 118 de la constitution du 12 Février 1992. « IBK met la charrue avant les bœufs, il doit résoudre les innombrables problèmes auxquels les maliens sont confrontés avant de s’attaquer à la constitution. Plus de 500 écoles sont fermées à cause de cette insécurité qu’il qualifie de résiduelle, il faut régler la question des réfugiés et des déplacés sans lesquels il ne doit y avoir de referendum à défaut de les exclure et cette action engendra d’autres crises. Il y à des priorités que ce projet de révision qu’il nous propose, un projet conçu par des juges étrangers qui ignorent les réalités du Mali », a indiqué le président de l’Alliance Démocratique pour la Paix. Il a invité le président IBK à retirer purement et simplement le projet de révision constitutionnelle pour la stabilité du pays. Moussa Samba Diallo