Aly Mallé est l’attaquant des Aiglonnets qui ont évolué avec brio, deuxième, lors de la coupe du monde des moins de 17. Troisième meilleur joueur du tournoi, il a reçu ses coéquipiers samedi dernier à son domicile sis à Gnamakôrôkourani. Nous avons recueilli ses impressions sur le tournoi, la rencontre du jour et aussi ce qu’il envisage pour l’avenir.
Pouvez-vous nous faire un bref rappel de votre parcours ?
J’ai commencé le foot dans le quartier. L’équipe dans laquelle j’étais est communément appelée AS Coulibaly. Ma génération a remporté des coupes qui ont honoré tout le quartier. Après je suis allé au Black Star. Dans leur centre de formation, j’ai joué le minime, le cadet et après par la grâce de Dieu à ce niveau j’ai eu la chance d’être sélectionné à l’équipe nationale des cadets où on a franchi toutes les étapes avec brio jusqu’à remporter la coupe d’Afrique. Après cet exploit, on est allé à la coupe du monde. Et on est devenu deuxième.
Ce parcours est purement national. Est-ce qu’au delà, des clubs internationaux vous ont démarché ?
Avant la coupe du monde, j’ai été en Allemagne. Après quelques mois à l’étranger, j’ai rejoint mes coéquipiers à l’internat pour le reste de la préparation.
De grands clubs me contactent. Mon manager m’avise à tout moment. On attend la suite.
Les résultats engrangés lors de la coupe sont élogieux. Vous avez même été primé, troisième meilleur joueur du monde. Quelle est votre impression ?
Je suis très content. Notre souhait était de remporter, mais nous n’avons pas été satisfaits. Pas de choix. Cela m’a défavorisé d’être premier au compte du trophée individuel. Mais il y a de l’espoir pour l’avenir. Car nous espérons faire plus. Comme les Messi qui remportent plusieurs trophées aujourd’hui. Si on ne les dépasse pas, les égaler.
Aujourd’hui, des camarades d’âge, des jeunes frères, tout le monde vous envie dans le quartier. As-tu eu l’initiative de contribuer à l’amélioration du foot dans le milieu ?
C’est mon souhait le plus ardent de faire quelque chose pour mes frères du quartier qui veulent faire carrière aussi dans le foot. Nous sommes déjà la- dessus.
Je profite pour aussi faire comprendre certains que la vie n’est qu’une question d’ambition. Si vous embrassez un domaine, n’écoutez plus ce qui se dit à côté. Avancez et Dieu vous appuiera.
Boubacar Yalkoué
Par Le Pays – 23 nov 2015