Allocution du sous-secrétaire au Trésor Wally Adeyemo au Forum des jeunes leaders africains et de la diaspora du Sommet États-Unis-Afrique

Tel que livré

Merci à tous de vous être joints à nous aujourd’hui. Je m’appelle Wally Adeyemo et je suis sous-secrétaire au Trésor des États-Unis.

Je tiens à remercier le président du Ghana pour sa présence ici aujourd’hui et pour ses efforts visant à renforcer la communauté de la diaspora africaine. Le succès de l’Année du retour du Ghana en 2019 est un exemple inspirant de la manière de s’appuyer sur les communautés de la diaspora vastes et engagées des États-Unis pour établir des liens plus étroits entre le Ghana, l’Afrique au sens large et les États-Unis.

Pour moi, plusieurs de mes amis ont eu l’occasion de se rendre pour la première fois sur le continent au cours de l’année du retour et de réfléchir à leur rôle et à leur relation avec le continent dont nous sommes tous issus. Le rôle de la diaspora dans le façonnement de la société et de la culture américaines, et la façon dont ses membres contribuent au dynamisme de notre économie sont des thèmes qui me sont profondément personnels. L’histoire de la diaspora afro-américaine fait partie de mon histoire. Mes parents, bien qu’ils m’aient élevé dans le sud de la Californie, sont venus dans ce pays avec moi à la main, immigrés ici du Nigeria. Et alors qu’ils m’ont amené du Nigéria, comme beaucoup d’histoires africaines, ils ont abordé de nombreux pays différents dans leur voyage en Afrique, en grandissant au Ghana, je suis souvent chez nous, nous avons eu Kenkey pour le dîner, en même temps que vous aurait des aliments du Nigeria. Cela parlait donc de la diversité des expériences que les Africains apportent tout le temps à ce pays. Et je pense qu’apporter cette perspective au département du Trésor, où j’ai la capacité de servir le peuple américain, quant au riche héritage de ce pays également, un pays construit sur l’immigration, et les contributions que les membres de la diaspora apportent ici petits et grands comptent beaucoup pour l’économie des États-Unis et pour notre culture.

Mais la diaspora contribue également à l’Afrique, une étude de Brookings estimant que la diaspora a contribué l’année dernière à 46 milliards de dollars en envois de fonds vers l’Afrique. Et au-delà de la contribution économique, l’engagement de peuple à peuple crée des liens qui ont imprégné ce pays et l’Afrique d’une connaissance approfondie et d’un sens partagé des aspirations communes.

Renforcer cette communauté lors de forums comme celui-ci nous permet de cimenter et d’approfondir ces liens. Ce faisant, nous échangeons ouvertement et librement sur les défis – et je suis conscient des multiples chocs auxquels sont confrontés les pays africains aujourd’hui – et c’est quelque chose dont nous devrions parler ouvertement et de manière transparente.

Comme vous le savez tous, je ne suis pas la personne la plus haut placée au sein du gouvernement américain de la diaspora africaine. J’ai eu l’occasion de travailler pour le président Obama, à la fois dans son administration mais aussi en aidant à gérer sa fondation. Et une partie de ce que nous savons tous, en tant que jeunes leaders de la diaspora africaine, que je considère comme faisant partie de cette communauté, c’est que, pour réussir, il est essentiel de pouvoir nous voir et voir les leaders qui nous ont précédés. Trouver le type de mentors et d’exemples qui nous ont ouvert la voie. Et aujourd’hui, j’ai la possibilité de présenter l’un de ces mentors pour moi, l’un de ces leaders qui ont ouvert la voie qui m’a permis d’être dans le rôle que j’occupe aujourd’hui, et c’est le vice-président des États-Unis Kamala Harris.

Source: Nouvelle-du-monde.com