Le Mouvement national pour le développement (Monade/Faso gneta) va informer ce mercredi le directoire de la Convention de la majorité présidentielle (CMP) de la suspension de ses activités dans cette coalition. Jamais deux sans trois.
Après trois ans de collaboration avec le président, les militants du Mouvement national pour le développement (Monade/Faso gneta)décident deprendre leurs responsabilités. Les responsables du parti n’apprécient pas la gouvernance actuelle des affaires de l’Etat par un petit groupe et à l’inertie de la majorité présidentielle. Le Monade a soutenu IBK, car le parti croyait au projet dont il était porteur, « Le Mali d’Abord », indiquent des sources proches du comité directoire. « Trois ans après, le parti assiste impuissamment une gouvernance incapable de faire face aux préoccupations du peuple… »
« La gestion d’IBK est caractérisée par la gabegie, le népotisme et l’implication de la famille présidentielle dans la gestion des affaires publiques. Nous ne pouvons pas être complices du mépris du peuple et de mauvaise gouvernance », martèle un responsable du parti. Et de rejeter énergiquement ce Mali des scandales exigeant des sanctions judiciaires contre les coupables de détournements de derniers publics.
Le Mouvement national pour le développement estime qu’il est temps de faire le ménage pour écarter ceux qui ternissent l’image du Mali et leur action politique. C’est pourquoi, les militants demandent au comité exécutif d’informer les structures du retrait du parti à la CMP. Une correspondance sera déposée aujourd’hui.
Après l’ADP/Mali, c’est au tour du Monade de prendre ses responsabilités. Un coup dur pour la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle et pour le président de la République en perte de vitesse.
Artisan de la victoire du président, cette volonté de revenir aux fondamentaux des engagements politiques pour offrir plus de paix, de prospérité et de partage aux Maliens dans le désespoir aura sans doute des répercussions sur la gouvernance d’IBK en cette période difficile.
Maliki