Manuel Valls a réaffirmé la détermination de la France contre le terrorisme, mais il laisse le soin à François Hollande de s’exprimer depuis l’Assemblée générale de l’ONU où il se trouve actuellement. Manuel Valls, hors micro, a tout de même confirmé que la France ne participerait pas aux frappes dirigées mardi matin en Syrie.
Manuel Valls poursuivait mardi de son côté sa visite officielle aux partenaires allemands par une rencontre avec le patronat. Le Premier ministre français a terminé sa visite en Allemagne par un discours devant les patrons. Il n’a pas manqué de leur faire une déclaration en allemand « Ich mag die unternehment ! », « J’aime les entreprises ! », a-t-il dit.
Des mots qui rappellent ceux qu’il avait prononcés devant le Medef en France, des mots destinés à amadouer les patrons allemands, septiques de la capacité de la France à se réformer et à réduire ses déficits. Durant tout son discours, Manuel Valls a essayé de montrer qu’au contraire, des réformes importantes étaient bien engagées.
Le Premier ministre a néanmoins dressé un diagnostic très réaliste de la situation économique de « la France en décrochage », a-t-il ajouté, mais il a réaffirmé sa détermination à changer cette situation. Une détermination motivée par le seul choix de la France et pas dictée par Berlin, a précisé Manuel Valls. Il a conclu en déclarant : « J’espère vous avoir persuadé que la France agit », une manière d’avouer que ce pari n’est pas encore gagné.
RFI