En janvier, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu publique sa première évaluation de produits alimentaires dérivés d’insectes.
L’élevage et la consommation d’insectes sont au cœur du film « La Nuée » de Just Philippot qui sera, nous l’espérons vivement, bientôt en salles.
L’élevage et la consommation d’insectes, c’est pour demain ?
Pour l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), les larves du ténébrion meunier, aussi appelées « ver de farine », peuvent être consommées sans danger « soit sous forme d’insecte entier séché, soit sous forme de poudre ».
Sur la base de l’avis de l’EFSA, la Commission européenne doit désormais soumettre aux États membres un projet de proposition en vue d’autoriser la mise sur le marché des vers de farine séchés et produits dérivés, ainsi que des conditions de commercialisation.
Le secteur espère un feu vert définitif d’ici mi-2021.
Plus de deux milliards de personnes consomment déjà des insectes.
Une nouvelle qui n’en est pas une pour certains de nos semblables : dans divers endroits de la planète, les insectes constituent déjà une ressource alimentaire.
Nombreux sont celles et ceux qui, en Asie, Amérique latine ou Asie, se nourrissent traditionnellement d’insectes.
Criquets, fourmis, scarabées, adultes ou au stade larvaire, l’homme a toujours mangé des insectes.
Cette alimentation à base d’insectes s’est stabilisée en Afrique en Asie et en Amérique du Sud mais en Occident cela n’est pas encore dans les habitudes.
Dans l’UE, les élevages d’insectes (quelques milliers de tonnes produits par an) servent essentiellement à nourrir des animaux d’élevage, notamment les poissons
Un marché en plein essor.
C’est un marché en pleine croissance, mais est-ce l’industrie de demain ?
Ce sont des élevages qui produisent de la nourriture destinée aux animaux.
Il y a un gros marché qui existe, avec plein d’initiatives qui se montent.
Ce marché produit des centaines de milliers de tonnes d’insectes comme Ynsect, un des leaders français de la production de farine d’insectes pour l’alimentation animale.
Dans son dernier film « la Nuée », Just Philippot raconte l’histoire de Virginie, mère de famille célibataire ayant à charge ses deux enfants, Laura et Gaston.
Elle se lance justement dans le business de l’élevage d’insectes et possède une ferme d’élevage de sauterelles.
Mais le marché est rude et sa ferme à insectes ne produit pas assez et ne se porte pas très bien.
Les insectes se reproduisent de moins en moins, faisant baisser le rendement de la production.
Très vite, Virginie trouvera un moyen de subvenir aux besoins de sa famille, établissant alors une relation complexe et dangereuse avec ses sauterelles.
Avec franceinter.fr
Source: Plume Libre