Le Conseil supérieur de la diaspora malienne a annoncé hier, la libération de près de 400 Maliens arrêtés pour expulsion en Algérie. Mais il reste inquiet quant au sort de nos 200 autres compatriotes renvoyés le mardi vers Agadez au Niger.
Face à la vague d’arrestations qui s’abat sur des migrants de plusieurs nationalités en Algérie notamment les Maliens, qui devaient être expulsés vers leurs pays d’origine, les autorités nigériennes ont décidé de fermer leurs frontières avec l’Algérie, a affirmé hier le président du Conseil supérieur de la diaspora malienne, Mohamed Cherif Haidara au cours d’un point de presse tenu au siège de l’organisation à Bamako. Selon lui, cette décision a conduit à la libération de près de 400 Laliens le jeudi 8 décembre vers 16h. Arrêtés dans les différentes villes de l’Algérie et conduits à Tamanrasset où ils devaient être expulsés via le Niger, nos compatriotes, après avoir retrouvé la liberté, sont partis au consulat du Mali dans la ville, a indiqué M. Haidara et de révéler certains d’entre eux qui n’ont pas de papiers, ont exprimé leur souhait de retourner au pays dignement après qu’ils aient subi les maltraitance des forces de l’ordre algériennes.
Réjouissant de la libération de ses 400 Maliens, le président du CSDM se dit inquiet du sort de plus de 200 autres Maliens déjà expulsés du pays de Bouteflika. Renvoyés par camions vers Agadez au Niger où les conditions de séjour sont connues pour être particulièrement rudes, le CSDM, qui était en contact permanant avec ceux-ci, a informé la presse qu’il avait perdu le contact avec eux toute la journée d’hier. Contacté depuis Tamanrasset, Drissa Kéita, l’un des responsable du CSDM, qui suit le déroulement de la situation, a affirmé lui aussi avoir perdu le contact avec eux, jusqu’au moment où nous nous mettions sous presse.
Au cours du point de presse le président du CSDM a salué l’engagement du gouvernement qui a eu un effet positif sur la situation. Par ailleurs il a demandé au ministre des Maliens de l’extérieur, de préparer le retour de nos compatriotes qui veulent volontairement retourner au pays.
Maliki Diallo