Fin 2006, elles s’établissaient à 77,8 milliards de dollars. Depuis, elles n’ont cessé d’augmenter, des hausses pouvant atteindre jusque 20 milliards de dollars par an.
L’envolée des importations qui devraient s’élever à plus de 65 milliards de dollars en 2015, et la forte chute des cours pétroliers, principale ressource du pays, ont fortement contribué dans l’amenuisement des flux alimentant les réserves de change du pays, analyse APS.
En dix ans, l’Algérie a engrangé 700 milliards de dollars de recettes pétrolières qui lui ont permis de rembourser la totalité de sa dette extérieure contractée dans les années 90 lorsque les prix des hydrocarbures avaient atteint le plancher de 10 dollars le baril.
Pour ne pas épuiser ses réserves de change dans l’hypothèse d’une poursuite de la baisse des revenus pétroliers, l’Algérie a décidé de contrôler rigoureusement son commerce international.
L’or noir a perdu la moitié de son prix en six mois, tombant à moins de 50 dollars le baril ces derniers jours.
(©AFP / 09 janvier 2015 22h23)