L’agression contre la personne du président de la transition, Dioncounda Traoré, n’a pas laissé indifférents les leaders politiques comme le président du PACP, Niankoro Yeah Samaké qui, au cours d’un point de presse mardi dernier à son QG, a « condamné avec la dernière rigueur les violences faites au président de la République par intérim ». M. Samaké a déploré l’agression contre l’institution de la République du Mali et la personne de Dioncounda Traoré. Il a souhaité que tous les enseignements nécessaires soient tirés de ces actes de déshonneur au peuple malien et les dispositifs sécuritaires de la présidence des autres institutions de la République soient rapidement renforcés.
Pour M. Samaké, « la Cédéao agit dans l’intérêt du Mali, mais si cet intérêt est menacé, il faut avoir le courage de dire que la Cédéao a montré ses limites et il faut associer d’autres partenaires notamment l’Algérie ». Les accords successifs qui viennent d’être signés pourraient subir le désaveu éventuel de la classe politique qui a été expressément exclue du processus de médiation, a-t-il regretté.
Selon le président du PACP, Niankoro Yeah Samaké, pendant que la Cédéao tarde à réussir une solution durable à la crise politique, ce sont les institutions multilatérales qui sont en train de légitimer le Mouvement de libération de l’Azawad. Il en a appelé au sens élevé de patriotisme des Maliens pour qu’ils taisent toutes leurs ambitions partisanes pour soutenir les institutions de la République en vue d’une résolution rapide de la double crise politico sécuritaire. Il s’est dit disposer à accompagner le gouvernement dans ses actions.
Ben Dao
Le 22 Septembre 24/05/2012
