Ce mouvement est coutumier de ces pratiques depuis l’éclatement de la crise en 2012. De cette date à maintenant, les responsables de la CMA, connus pour être des alliés et complices des narcotrafiquants et des djihadistes, sont devenus des maîtres chanteurs professionnels. Et la crise sécuritaire dans le septentrion malien n’est qu’un honteux fonds de commerce qui profite à une poignée d’individus au détriment des communautés du Nord du Mali.
Cette nouvelle agitation de la CMA à Kidal n’est guère surprenante. Elle trouve sa motivation dans la détérioration des relations entre la France et le Mali. Nul n’est dupe !
Les autorités françaises, qui ont du mal à digérer la remise en cause par Bamako de l’accord de défense franco-malien et qui n’arrivent pas à accepter l’expulsion des troupes d’occupation françaises, cherchent par tous les voies et moyens à embraser le Mali comme ce fut le cas en 2012 où Nicolas Sarkozy a instrumentalisé le MNLA via Blaise Compaoré et Mohamed Ould Abdel Aziz pour déclencher la rébellion.
En effet, depuis des mois, les officines de l’Elysée sont à la manœuvre à l’intérieur et à l’extérieur dans le dessein de remettre en cause l’accord de paix et de déclencher une nouvelle rébellion au Nord du Mali.
La France, dénoncée par les autorités maliennes pour aide et assistance aux terroristes et aux groupes djihadistes, se comporte ainsi comme un Etat voyou et qui n’a aucun égard pour les pays africains, singulièrement le Mali.
En outre, il y a lieu de s’interroger sur le jeu trouble de l’Algérie. Longtemps parrain de certains chefs rebelles et djihadistes dont Iyad Ag Ghali, ce pays voisin continue son exercice favori : être pompier et pyromane.
Alors, les autorités maliennes, qui viennent de demander la tenue d’une réunion du Comité de suivi de l’accord au niveau ministériel, sont averties.
Il faut renforcer la vigilance à tous les niveaux afin de barrer la route à ce nouveau complot orchestré par la France et dont l’exécution est confiée à la CMA.
Ce complot se déroule sous le regard complice d’une communauté internationale qui ne pipe mot…
MS
Source : L’Aube