On se rappelle qu’elle avait été arrêtée, puis libérée dans des conditions rocambolesques dans cette affaire. L’ANAC est aujourd’hui confrontée à de multiples problèmes consécutifs à la gestion désastreuse par Madame Sanogo Tènè Issabéré. En matière pénale, la responsabilité est individuelle. La directrice n’a pas le droit de dire : « Je ne savais pas ». Cette boutade est enseignée dans toutes les grandes écoles de droit. Comme si cela ne suffisait pas, la directrice serait en train de détruire le régime social de certains travailleurs proches de la retraite. Quelle insouciance ?
Selon nos informations, elle aurait relevé certains cadres expérimentés qui partent à la retraite dans deux ou trois ans. Voilà qui met à nu la stratégie de la vengeance mise en place par l’ancienne prisonnière. A l’ANAC, c’est la suspicion qui est de mise. Les cadres s’adressent difficilement la parole craignant d’être la future proie de « l’échassier ». Faut-il conclure que l’homme est devenu un loup pour un homme à l’ANAC ?
Au niveau du ministère de l’Equipement et des Transport, on ne sait plus à quel Saint se vouer. Madame Issabéré est-elle au-dessus des lois au Mali ? Le fait que l’autre cosignataire travaille au ministère des forces armées bloque t-il ATT dans son choix de se débarrasser de ce personnage encombrant et zélé ?
Issiaka Sidibé
Le Matinal 12/07/2011