Le sommet des peuples France-Afrique a ouvert ses portes mardi à Bamako. Durant trois jours, des organisations de la société civile d’une dizaine de pays de l’Afrique et de la France, se penchent sur les problématiques de l’heure notamment la gouvernance économique et politique pour la paix et la sécurité, la migration, la mobilité, la paix, la souveraineté alimentaire et les changements climatiques.
En marge du 27e Sommet Afrique-France, qui se tiendra les 13 et 14 janvier, une rencontre de haut niveau des organisations de la société civile d’Afrique et d’Europe dénommée Sommet des peuples France-Afrique se tient depuis mardi à la Pyramide du souvenir. Ce forum, qualifié par certains « de contre-sommet » vise, selon les organisateurs, à faire entendre la voix des couches sociales exclues du développement.
« Ceux qui pensent que nous sommes contre le Sommet Afrique-France se trompent. Nous sommes les victimes de la mauvaise gouvernance, de l’accaparement des terres et d’autres abus. Nous voulons attirer l’attention des dirigeants sur les problèmes auxquels nous faisons face », a précisé Soungalo Koné, membre de la commission d’organisation du Sommet des peuples Afrique-France.
Pour le président du Sommet, Mamadou Lamine Coulibaly, à travers ses assises, « nous voulons contribuer à construire des politiques publiques et de gouvernance pour une prospérité équitable et une paix durable en Afrique ». Les thématiques permettront de dégager des solutions pour une répartition équitable des ressources, un accès sécurisé et adapté des personnes et un emploi digne, gage de sécurité.
M. Coulibaly a indiqué que les pays africains doivent revoir leurs politiques de coopération avec l’Occident, notamment la France. Il a prévenu que leur prochain combat sera le retrait des pays africains du F CFA.
Trois axes thématiques sont au cœur des débats. Il s’agit principalement des panels sur la gouvernance économique et politique pour la paix et la sécurité, la migration, mobilité et paix et souveraineté alimentaire et les changements climatiques.
La rencontre qui prendra fin ce 12 janvier, sera sanctionnée par une déclaration commune. Et les organisateurs entendent la remettre aux dirigeants de l’Afrique et de la France lors du Sommet Afrique-France.
M. Diallo