Seule l’administration recèle des agents de cet acabit,incapables, incompétents etpeu soucieux de leur réputation de journaliste d’un grand organe comme l’Essor.
Souleymane Bobo Tounkara n’aurait jamais sa place au niveau d’un organe qui prône le professionnalisme, la compétence. C’est la preuve concrète d’une administration publique devenue le réceptacle d’individus incapables, car il n’existe aucun tamis pour sélectionner au bénéfice des meilleurs.Si la rigueur du privé, la rigueur tout court basée sur la compétence et le professionnalisme était de mise dans le recrutement des agents, Souleymane Bobo serait aujourd’hui en chômage au Mali. Mais hélas dans un pays où tout le monde se réclame journaliste les anciens vulcanisateurs, vendeurs ambulants de baby glacé et anciens apprentis de douroudourouni ou sotrama, Souleymane BoboTounkara apparaît comme une lumière sur la montagne. Pour rappeler l’adage du romancier qui dit que « si tu n’a pas été une étoile dans le firmament, soit une lumière sur la montagne les gens te verront ».
Avec mon statut de malien de l’extérieur fana du football, je suis ulcéré par les propos de Souleymane Bobo Tounkara dans la parution consacréeGiresse Alain entraineur des AIGLES du mali.
Je ne peux pas comprendre et je ne comprends pas qu’un malien digne de ce nom, fier de l’être puisse accorder une circonstance alternante à celui qui a été la cause de la débâcle des Aigles du Mali lors des compétitions de la CAN Gabon 2017 et qui a été le premier à assumer cette responsabilité en affirmant au cours d’une interview, haut et fort,« qu’il est seul responsable de l’élimination de l’équipe du Mali ».
Comment un journaliste digne de ce nom ou, tout simplement au sens strict du terme, disposant de toutes ses facultés d’analyse peut vouloir incriminer un tant soit peu, voire accuser laFédération Malienne de Football et défendre le comportement actuel de Giresse, qui plus est lorsque RFI, lors de l’émission du ‘’Café de la presse’’, animée par des journalistes chevronnés professionnels, triés sur le volet et dont la déontologie du métier leur interdit de parler dans tous les sens encore moins de régler leurs problèmes personnels par voie d’antenne, RFI donc estime qu’en fait Giresse aurait dû démissionner comme nombre de ses pairs sélectionneurs l’ont fait.
Monsieur Tounkara, avez-vous bien mesuré le tortque Alain a commis envers le peuple malien en faisant perdre son équipe alors qu’elle disposait d’armes de valeur à la main ?
Avez-vous évalué le gâchis de temps, de moyens physiques et financiers mis dans la préparation de l’équipe nationalepour trouver des circonstances atténuantes à Giresse par méchanceté et volonté de nuire à la Fédération Malienne de Football ?
Quatre entraineurs dont les équipes ont connu les mêmes sorts ont jetté le tablier par dignité. Parmi ceux-ci figurent trois français et un israélien. Au lieu de choisir cette voie de grandeur, Giresse agit en petit blanc soucieux de faire fortune dans les colonies pour s’offrir des résidences sur la Côte d’Azur ou dans le pays Basque.Le pire est qu’il y ait des maliens pour soutenir cette attitude. Pauvre de Souleymane Bobo qui, en agissant ainsi, expose sur la place publique une aigreur, une aversion avérée à l’endroit de la Fédération Malienne de Football qui, semble-t-il, lui aurait privé des subsides de 300.000F.CFA mensuels dont il bénéficiait auprès du défunt KoladoCissé.
A cela s’ajoute le fait que son frangin juriste de son état, MeTounkara, s’est fait virer de la Présidence de la Commission de discipline de la Fédération Malienne de Football, en vertu du principe de l’incompatibilité liée au cumul de membre d’organe du football et de celui de la commission de discipline qui requiert une neutralité absolue.
Enfin, en bon professionnel Souleymane devrait être un capteur d’informations et en cela avoir l’œil sur les émissions sportives animées par d’autres journalistes sur les télévisions étrangères afin d’avoir suffisamment d’arguments et de cordes à son arc. S’il était dans cette posture, il devrait savoir que des débats organisées sur des chaines Algérienne et Sénégalaise ont fustigé le comportement de Giresse face à la situation actuelle dans l’élimination prématurée des Aigles qui selon eux est inadmissible face au potentiel de jeunes talentueux joueurs dont dispose le Mali.
Aussi Souleymane Bobo attribue à la Fédération Malienne de Football la responsabilité de la contre performance des deux clubs maliens le Stade Malien et l’AS Réal en compétition inter-clubs de la CAF. En le faisant, il botte en touche, fuit ses responsabilités et joue au larbin. Où était-il lorsque l’actuel ministre des sports a ferméles stades aux compétitions de la Ligue de Bamako qui devraient permettre de mettre en jambe les joueurs de ces clubs avant le démarrage des compétitions de la CAF ? Qu’a fait le journaliste qu’il prétend être ? Encore une fois, Souleymane est resté aphone et inaudible. En journaliste avisé, il aurait pu et devrait fustiger cette décision du Ministre ou à tout le moins dénoncer ses conséquences perverses sur les résultats sportifs.