AFFAIRE BERETS ROUGES Le capitaine Sanogo « veut surtout dire sa part de vérité »

Capitaine de l'armée malienne et professeur d'anglais au Prytanée militaire de Kati, à la suite du coup d'état du 22 mars, il s'empare du pouvoir et devient président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE) devenant chef de l'État selon les termes de l'ordonnance no 0001 du CNRDRE portant Acte fondamental de l’État du Mali du 26 mars 2012.

C’est en principe demain que le chef de l’ex-junte, Amadou Haya Sanogo, doit être jugé pour « assassinat et complicité » d’assassinat de berets rouges. A en croire ses avocats cités par l’AFP, il est « prêt » pour son procès malgré les « violations de la loi ». Il « veut surtout dire sa part de vérité ».
« Le général Sanogo est prêt pour son procès. Je viens de le voir. Il veut dire sa part de vérité », a affirmé à l’AFP Me Ismael Touré à Sélingué où est détenu le chef de l’ex-junte malienne (2012-2013). « Face aux multiples violations de la loi pour convoquer mercredi le général Sanogo, la défense plaidera dans un premier temps pour le report du procès », a indiqué Me Touré, sans plus de détail.
« Nous allons à Sikasso pour défendre notre client et dans l’esprit que le procès va se tenir », a-t-il poursuivi.
« Faire remarquer devant la cour mercredi à Sikasso qu’il faut un report est une stratégie. Nous sommes prêts pour défendre notre client et il est prêt », a déclaré de son côté Me Cheick Oumar Konaré, un autre avocat de M. Sanogo, sans plus de précision. C’est donc très logique que les Maliens attendent avec impatience le procès qui doit débuter demain matin à Sikasso.
Maliki Diallo avec AFP