Profitant d’un média training, le candidat du PASJ, tente de corriger ses failles et se mettre au même niveau que ses adversaires. En tout cas, des sources concordantes indiquent que la formation du candidat est si intense qu’elle touche presque tous les domaines. Il s’agirait d’une perfection de sa locution, de l’apprentissage de certaines notions macroéconomiques, géopolitiques, sécuritaires…
Des observateurs espèrent que le candidat de l’Adéma songera à revoir sa locution à commencer par la grammaire et la conjugaison pour éviter « de succomber » sous les toutes premières flèches des artistes de la langue latino-gréco-romaine comme Ibrahim Boubacar Kéita, de l’économiste chevronné Soumaïla Cissé ou du docteur es criminologie Modibo Sidibé.
Au regard du danger qui pourrait venir de partout, Dramane Dembélé joue gros à cette présidentielle. Il a à démontrer lors de ses meetings, débats télévisés, interviews qu’un secrétaire général du bureau de coordination de l’AEEM de sa génération ne doit avoir aucun complexe face à un autre de l’époque d’Oumar Mariko.
Selon certains militants Adéma, Dramane Dembélé a déjà laissé passer lors de ses sorties du samedi 18 mai dernier, des opportunités pour marquer l’esprit des plus sceptiques des militants Adéma qui ne voient toujours pas en lui le profil de meilleur candidat.
Toujours sous l’euphorie de sa victoire aux primaires sur les « aînés », il a du mal à entrer en campagne. Lors de ses sorties, il se borne à répéter ceci : « Je suis venu me confier à vous ». Ses concurrents eux abordent déjà les questions préoccupantes pour les Maliens ; à savoir : la situation de Kidal, le retour des personnes déplacées, l’après-guerre, la réconciliation nationale, etc.
Comme cet adage bambara « alors que les autres achètent des chevaux, Dramane Dembélé marchande la queue de cheval ».
Markatié Daou
L’ Indicateur Du Renouveau 2013-05-24 19:13:03