ADEMA-PASJ L’ex-clan CMDT doit se taire !

Les manipulateurs face à l’éternelle ADEMA-PASJ reprennent service après
s’être volontairement mis à l’écart de toutes activités du parti. En effet, depuis
le choix responsable de soutien électoral du parti au candidat Ibrahim
Boubacar Kéita opéré par les délégués dûment mandatés, sous la direction du
Comité Exécutif, ces incorrigibles manipulateurs semblent aujourd’hui avoir
eu matière à spéculer comme aux bons vieux temps. Parmi ceux-ci,
l’inoxydable Ali Nouhoum Diallo, l’intraitable Ousmane Sy, la rebelle Sy
Kadiatou Sow… N’est-ce pas que ça sent un peu ce qu’on a appelé dans le
passé le « clan CMDT » ?

Ainsi viennent-ils, à la surprise générale de tous, de se fendre d’une déclaration sur
la nécessaire, disent-ils, renaissance de l’ADEMA-PASJ ! Mais leur mauvaise foi est
si manifeste qu’elle crève les yeux ! Pour le démontrer, pas besoin de chercher loin, il
suffit juste de poser des petites questions de bon sens ! En effet, dans leur
déclaration, ils reconnaissent eux-mêmes que « l’Adéma-P.A.S.J. a engagé dès le
début de l’année 2017 le processus de désignation de son candidat à l’élection
présidentielle de 2018. Dès l’entame, la conduite de ce processus en raison de la
place de choix qu’occupe ce parti sur l’échiquier politique et des enjeux liés à cette
élection présidentielle a naturellement suscité l’intérêt de l’opinion nationale, africaine
voire internationale. Dès la 15 ème Conférence Nationale tenue le 25 mars 2017, les
délégués ont « invité le Comité Exécutif (C.E.) à engager dans les meilleurs délais, le
processus du choix du candidat à l’élection du président de la République de
2018 ». Le 27 mars 2018, la 16 ème Conférence Nationale : « invite le Comité Exécutif
à boucler le processus du choix du candidat à l’élection présidentielle de 2018 à la fin
du mois d’avril 2018 au plus tard » conformément à l’article 64 des Statuts. Les
recommandations issues de ces instances traduisent ainsi la volonté de la majorité
des délégués des structures de base du Parti de mettre fin à cette politique
appelée « stratégie d’accompagnement » pratiquée depuis 2002. Le peuple
d’Adéma-P.A.S.J. était donc en droit d’attendre la désignation d’un candidat interne à
l’issue de la dernière instance (la Conférence Nationale extraordinaire du 19 mai
2018) ». Comme on le voit, ils reconnaissent clairement que le processus entamé
depuis le début de l’année 2017 a obéï aux textes du parti ! Dès lors, de quels
subterfuges et de manœuvres dilatoires accusent-ils les premiers responsables du
Comité Exécutif du Parti ? Ceux-ci ont-ils un autre mandat que celui des militants du
parti ? Et dès lors que les délégués ont décidé souverainement, le 19 mai 2018 à
l’issue de la 3 ème Conférence Nationale extraordinaire du parti, de ne pas présenter
de candidat et de soutenir la candidature du Président Ibrahim Boubacar KEITA, de
quelle violation des règles démocratiques devant régir le fonctionnement d’un parti
démocratique parle-t-on encore ? Y a-t-il de démocratie en dehors de la voix de la
majorité ? Pourquoi nos soi-disant braves sentinelles de la démocratie au sein de
l’ADEMA ont attendu plus de deux mois pour se livrer en spectacle aujourd’hui ?
Entre eux et les responsables du C.E, quels sont ceux qui sont dans des combines,
dans la manipulation ? Préparent-ils l’opinion à un dessein non encore affiché, à
savoir celui d’apporter leur soutien à à un autre candidat ? Taisez-vous car si on a le
pantalon troué, on doit s’abstenir de monter sur l’arbre.
Salif Diallo