Ils sont au nombre de 816 personnes à perdre la vie en 2017 à la suite d’accidents de la circulation. L’information a été donnée ce dimanche 24 mars par le ministre des Transports, à la faveur de la célébration de la Journée internationale de la courtoisie sur la route.
Dans le cadre de la célébration de la 8e édition de la Journée internationale de la courtoisie sur la route, le ministère des Transports, à travers l’Agence nationale de la sécurité routière, a organisé ce dimanche 24 mars au rond-point « Sama Ba » à Hamdalaye, une journée de sensibilisation à l’intention des usagers de la route. L’occasion a été propice, pour le ministre Zoumana Mory Coulibaly, d’attirer l’attention de la population sur le bilan macabre des accidents de l’année écoulée.
« En 2017, 816 personnes sont décédées sur nos routes. Cette année, nous n’en voulons pas du tout, bien que nous ne puissions pas éviter. Il y a eu déjà des décès entre janvier et maintenant. Travaillons à minimiser pour notre propre intérêt », a rappelé le ministre Zoumana Mory Coulibaly.
Placée sous le thème « le respect des injonctions des agents de la circulation routière », cette 8e édition a été également saisie par le ministre des Transports pour s’adresser directement aux usagers notamment aux plus jeunes. « La jeunesse, c’est l’avenir de ce pays, c’est sur les jeunes qu’on peut compter. Tous ces accidents, c’est autour des jeunes. Si les jeunes sont courtois, si les jeunes respectent le code de la route, nous aurons moins d’accidents », a insisté le ministre des Transports.
Aussi, il a expliqué, que la plupart des observateurs ont le sentiment que l’agressivité sur la route a augmenté et beaucoup d’usagers de la route affirment qu’ils sont souvent agacés par le comportement des autres. « Ces comportements sont souvent sources de conflits et d’accidents de la circulation routière. Il s’agit des injures, des klaxons, des gestes désobligeants, des stationnements en pleine chaussée », a-t-il regretté.
Avant d’inviter les usagers à contribuer à l’amélioration de la fluidité de la circulation et au renforcement de la sécurité routière en respectant les injonctions des agents chargés de la régulation du trafic routier. « Car ce refus d’obtempérer est une infraction prévue et sanctionnée par la réglementation en vigueur. La route est un espace public ou doit régner l’harmonie entre les usagers de la route et les agents de la police », a-t-il prévenu.
Cette journée de sensibilisation du ministre des transports et ses collaborateurs a été sanctionnée par la remise de casques à certains motocyclistes.
Oumar B. Sidibé