A Fana (localité située sur l’axe Ségou et Bamako), ce dimanche 09 mars 2025, un violent accident de la route survenu, a coûté la vie à un motocycliste et grièvement blessé deux frères, dont Thierno N’Diaye, journaliste et activiste connu du paysage médiatique malien.
Journaliste renommé d’« Ouverture Media », Thierno N’Diaye et son frère Ousmane ont été projetés dans un ravin après avoir tenté d’éviter un deux-roues surgi brusquement sur leur trajectoire. Transportés en urgence à l’hôpital du Mali ( à Missabougou, Bamako), tandis que le conducteur de la moto a succombé sur le coup.
Un accident lié à un carrefour danger
D’après les premiers éléments rapportés par les services de sécurité, l’accident s’est produit en fin de matinée, alors que les deux frères regagnaient la capitale dans une Mercedes 4×4. Sur une portion de route connue pour sa dangerosité, un motocycliste aurait débouché de manière imprévue devant leur véhicule, contraignant le conducteur à une manœuvre d’urgence.
Le véhicule, percutant le bas-côté, a effectué plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser dans un fossé. Malgré la violence du choc, les secours, alertés par des témoins, sont parvenus à extraire les occupants de l’épave en moins d’une heure. Si Thierno N’Diaye, âgé de 42 ans, présente des blessures stabilisées (fractures et traumatismes modérés), son frère cadet Ousmane, 38 ans, est dans un état critique, selon un communiqué de l’hôpital du Mali.
Placé en soins intensifs, ce dernier souffrirait de lésions internes et d’un traumatisme crânien. Les médecins restent prudents quant à son pronostic vital. Du côté des autorités, l’enquête préliminaire confirme que le motocycliste, dont l’identité n’a pas encore été divulguée, est décédé instantanément. Aucune information n’indique pour l’heure qu’il portait un casque.
Sa Rédaction réagit
La rédaction d’Ouverture Media, média engagé dans la couverture des affaires publiques, a exprimé son « profond choc » dans un communiqué, saluant le professionnalisme de Thierno, « voix incontournable du journalisme d’investigation au Mali ». Sur les réseaux sociaux, collègues et auditeurs ont multiplié les messages de soutien pour faire paraitre son rôle clé dans des révélations récentes sur la gouvernance locale.
Cet accident relance le débat sur l’état des infrastructures et les comportements à risque. Le Mali enregistre l’un des taux de mortalité routière les plus élevés d’Afrique de l’Ouest, avec près de 30 décès pour 100 000 habitants annuellement (chiffres OMS). La route Ségou-Bamako, vitale mais étroite et mal éclairée, est régulièrement le champ de collisions, souvent imputables au non-respect du code de la route, au défaut d’entretien des véhicules, ou à l’absence de pistes dédiées aux deux-roues.
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