Cette étude, réalisée par un groupe de consultants maliens, rentre dans le cadre de la stratégie générale d’AFIC qui vise à accroître la connaissance sur le droit d’accès à l’information sur le continent et à promouvoir l’adoption et la mise en œuvre des législations sur cette question par les gouvernements africains. Cet atelier servira donc à diffuser les conclusions de l’étude, partager les renseignements et définir les voies et moyens à suivre pour promouvoir le droit d’accès à l’information au Mali.
Pour sa part, le coordinateur d’AFIC a formulé le vœu de contribuer à l’élaboration d’un cadre juridique sur le droit à l’information au Mali, comme c’est le cas dans les 18 autres pays africains. Selon lui, dans ces pays, ce droit à valeur constitutionnelle. Il pense que, quand les citoyens ont accès à l’information, cela renforce leur confiance à l’action du gouvernement.
Pour le ministre de la communication, cette action revêt une importance capitale pour non seulement les pouvoirs publics, mais aussi pour les professionnels de l’information et de la communication et surtout pour les citoyens. « Pourquoi, par qui, comment et quand les décisions publiques sont prises et mises en œuvre », sont pour le porte parole du gouvernement autant de questions que chaque citoyen doit se poser. Il a aussi expliqué que dans les sociétés démocratiques, ce droit favorise l’exercice des autres libertés publiques. « Il est le moyen pratique, effectif et légitime, permettant aux citoyens d’exercer le contrôle de l’action publique », a-t-il dit avant de préciser, qu’en plus du savoir, il confère aux citoyens le pouvoir de participer, de contester, de proposer, voire simplement de soutenir l’action du gouvernement.
Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 01/08/2011