Ainsi, à l’occasion de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement qui se tient actuellement à Addis-Abeba en Ethiopie, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop a, au nom du président de la République IBK, prononcé un discours hier 15 juillet 2015, tout en faisant savoir que la signature de l’accord n’est pas une fin en soi. Sa mise en œuvre constitue le défi le plus important du processus de paix dans notre pays, a dit le ministre Diop.
‘’La Conférence d’Addis-Abeba se tient à un moment particulièrement important pour mon pays en ce sens qu’elle intervient juste après la signature, le 15 mai 2015, par toutes les parties maliennes, à Bamako, de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Cet accord est d’abord le résultat de la volonté de l’ensemble des parties maliennes et de l’engagement à nos côtés des membres de la médiation internationale élargie, avec l’Algérie comme chef de file. Cependant, je voudrais souligner avec force que la signature de cet accord n’est pas une fin en soi. Sa mise en œuvre constitue le défi le plus important du processus de paix dans notre pays.
C’est pourquoi, je voudrais ici lancer un appel pressant à la communauté internationale, particulièrement les amis du Mali, en vue de la mobilisation effective des ressources techniques, matérielles et financières nécessaires à l’application de cet accord. Dans cette perspective, le gouvernement du Mali organisera prochainement, en rapport avec ses partenaires, une table ronde pour la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre de l’accord », c’est en substance ce qui ressort du discours prononcé par le ministre Abdoulaye Diop à Addis Abeba à l’occasion de la conférence internationale sur le financement.
Selon lui, cette conférence se tient dans un contexte historique marqué par le 70ème anniversaire des Nations Unies et le troisième anniversaire de Rio+20. Et de poursuivre que la conférence d’Addis-Abeba est une étape décisive sur le chemin de l’atteinte des objectifs du développement durable, dans la droite ligne du consensus de Monterrey de 2002 et la déclaration de Doha de 2008.
Puis, le ministre Diop a invité la communauté internationale à accorder une attention particulière aux pays en développement, notamment ceux du Sahel, confrontés à la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le narcotrafic.
Aguibou Sogodogo
Source: Le 22 Septembre 16/07/2015