L’une des axes majeurs de la politique de développement des nouvelles autorités du pays depuis le 4 septembre 2013, c’est de rétablir la confiance entre les différents services et institutions de la république. S’il y a un service qui entre en ligne de cette politique c’est aujourd’hui le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage. De novembre 2013 à maintenant ce service, maillon essentiel pour le développement du pays dans tous les domaines est brusquement sorti de l’ombre longtemps méconnu des partenaires stratégiques. Ce qui suscite sans doute tant de convoitises de certaines personnes tapis dans l’ombre depuis un certain temps. Et la belle manière pensent-elles c’est de mener une cabale contre le Directeur général.
Créé par loi No 97-023 du 14 Avril 1997, le FAFPA a pour mission essentielle de contribuer à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de formation professionnelle qualifiante, continue et par apprentissage. Pendant 16 ans, ce service est resté méconnu des maliens à plus forte raison des entreprises, des groupements professionnels, des institutions consulaires, des opérateurs économiques, des organisations représentatives du secteur non structuré et des ONG. Et pour relever le défi, le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita en a fait son cheval de bataille le choix des hommes à la place qu’il faut pour donner une nouvelle visibilité des services et institutions au service des maliens comme c’est le cas du FAFPA. Et en novembre 2013, un nouveau directeur général du nom de Mohamed Albachar Maiga fut nommé pour insuffler un souffle nouveau.
Des innovations et des reformes réussies et qui font des jaloux
Ainsi depuis sa prise de fonction, le directeur général, avec l’accompagnement sans faille des administrateurs du ministère de l’Emploi de la formation professionnelle, de la jeunesse et de la construction citoyenne, ne cesse de faire des jaloux au vu des performances actuelles et de ses réalisations pour l’avenir grâce aux innovations et aux reformes réussies. En effet aussitôt nommé, le directeur suggère et obtient de sa tutelle les moyens pour l’amélioration des conditions de travail des travailleurs du service. Du coup le personnel est passé de 44 à environ 100 personnes plus que jamais motivées. Face au climat de méfiance entre les groupements professionnels, les entreprises et le FAFPA depuis plusieurs années du fait que les nombreuses sollicitations n’ont jamais pu aboutir et pire allant jusqu’à un refus de solliciter des actions d formation, le directeur général a décidé d’apporter des reformes et des innovations en vue de restaurer la confiance. C’est ainsi que pour la première fois dans les annales de ce service, des rencontres annuelles sont initiées entre le FAFPA et le Conseil national du Patronat du Mali. Ces innovations et reformes portent sur la tenue d’ateliers plus techniques entre les cadres de la direction générale et les structures professionnelles opérationnelles représentatives du secteur économique, formel et non formel, en vue de la planification de plans et projets collectifs porteurs de croissance et de compétitivité ; la formation des cadres locaux dans la consolidation des projets porteurs et l’utilisation des outils techniques utilisés sur le terrain afin de maitriser leur applicabilité. Il s’agit entre autres des modules de formation sur le montage des projets, le système multi-acteurs, les fiches techniques en usage (plan de formation des entreprises, fiche de projet de formation au niveau des divisions techniques, le suivi-évaluation etc…). Pour réussir cette mission, la stratégie globale d’intervention sera étalée sur deux axes majeurs à savoir la prospection et le suivi évaluation.
Le DG victime des succès enregistrés et qui suscite des convoitises
Si le FAFPA suscite aujourd’hui autant de convoitises un peu partout c’est parce que c’est parce que des hommes et des femmes se sont attelés ces deux dernières années pour que ce service est complètement sorti de l’ornière. Et les groupements professionnels de presse ont été. En effet plus de 150 journalistes ont été formés à l’école du FAFPA sur le montage et autres techniques sans oublier les femmes de presse. Dans le domaine du partenariat, le FAFPA travaille avec l’Office de la formation professionnelle et de la Promotion du travail du Maroc et le Centre national des formateurs(CENAFIF) de Tunisie pour la formation des jeunes. Cette collaboration a été obtenue grâce au directeur général actuel. C’est dans cet ordre qu’un partenariat a été signé entre le FAFPA, la Maison de la Presse et les Artisans du Mali. Ce qui a permis de mieux connaitre les produits de ces artisans sur le plan national et international. Des innovations qui sont entre autres l’actualisation des critères de qualité de l’offre de formation à savoir une nouvelle habilitation des organismes de formation avec son extension formelle aux autres organisations publics de formation professionnelle, ont été réalisées. Aujourd’hui les témoignages recueillis des responsables des entreprises et groupements professionnels démontrent que l’heure est au retour de la confiance entre eux et le FAFPA. Si le mérite revient en premier lieu au directeur général, force est de reconnaitre c’est grâce à la confiance des administrateurs du ministère de la formation professionnelle qui ont cru au projet et à la vision du directeur général. Pour ceux qui ne le savent pas ou qui refusent de le savoir, le FAFPA est un service rattaché au ministère de l’emploi et de la formation professionnelle. Ce qui veut dire que les fonds du budget de fonctionnement sont alimentés par le ministère de tutelle. En attendant ces personnes tapis dans l’ombre peuvent aller se plaindre auprès de Dieu car Mohamed Albachar Touré sait pertinemment qu’il ne restera pas éternellement directeur général et que ces personnes sachent que ce cadre dynamique et compétent nourrie des ambitions plus hautes dans ce pays. A bon entendeur, Salut !
Moussa Bamba