D’entrée de jeu, le chef de quartier de Niamakoro fera savoir sa satisfaction à accueillir un tel événement. Les habitants du quartier ont profité de ce lancement pour faire savoir au président de la république leurs préoccupations qui ont pour noms le manque de routes praticables et de l’électricité. Aux dires du maire, le lancement de la vaccination est une action de citoyenneté qui permettra de protéger de milliers d’enfants.
Le ministre de la santé, quant à lui a salué avec ferveur les nombreux et remarquables acquis de notre pays dans tous les domaines concourant au mieux-être des maliens. A ses dires, des efforts soutenus ont été consentis dans notre pays, dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies de réduction de la morbidité et de la mortalité imputables à la rougeole. Ainsi, depuis 2001, l’Etat et ses partenaires ont convenu d’organiser tous les trois ans une campagne de suivi des enfants âgés de 9 à 59 mois, afin de leur procurer une seconde chance d’être immunisés contre cette maladie grave et très contagieuse. Pour le ministre, l’immunisation de cette cible d’enfants contribue non seulement à la réduction drastique de la mortalité infanto juvénile, mais aussi à l’atteinte du quatrième objectif du millénaire pour le développement (OMD4). Ce faisant, 4 909 758 enfants âgés de 9 à 59 mois seront vaccinés et pour mener à bien les activités, 5 698 560 doses de vaccin sont disponibles, 8 218 agents vaccinateurs, 827 superviseurs et 10 001 volontaires sont mobilisés. Le coût total de la campagne s’élève à 1 milliard 771 millions 392 mille 23 francs CFA, avec une contribution de l’Etat s’élevant à 475 869 500 FCFA et destinée à supporter 50% des coûts opérationnels.
Soumaila T Traoré