«Je pense que la marche de ce samedi après-midi dénote la prise de conscience parfaite des citoyens par rapport au danger qui les guette en société et dans la communauté. C’est pour cette raison qu’il faut encourager la prise de conscience humaine et citoyenne contre les déviances, contre les défaillances, contre le recul des acquis. Maintenant, il ne s’agit pas seulement de marcher une après-midi pour se donner bonne conscience et oublier la douleur des gens et le préjudice qu’ils ont subi et continuent de subir encore.
Des milliers d’êtres faibles sont battus, maltraités, leurs vies mises en danger dans les campagnes, dans les villages et dans nos faubourgs. Souvent, au vu et au su de nombreuses personnes qui, sans rien dire ni rien dénoncer, concourent en même temps que les auteurs principaux à la faute. Je pense qu’il y a lieu de recourir à la loi pour assurer des correctifs. On ne demandera pas à rétablir la peine de mort que de nombreux déviants auraient dû supporter aujourd’hui, si ce n’est en raison du moratoire dans l’application de la peine capitale dont je ne suis pas un défenseur par ailleurs.
Le Ministère en charge de la promotion de la femme et celui de la justice, sans compter celui de la santé, tous dirigés par des femmes devraient immédiatement prendre la main d’une formidable initiative, celle d’écrire un projet de loi contre les violences et toutes les violences, physiques, mentales corporelles, faites aux telles mais à tous les êtres faibles. Et je pense aux graves mutilations durant la crise du nord qui se poursuit encore, même si le champ d’action des bougres se réduit quelque peu. Notre pays doit combattre les violences dans toutes ses formes et bannir les violents de tous acabits en réclusion.
Pour ma part, je serais de tous les combats de cette nature et de ce genre qui sont des actions de préservation de la personne humaine qui est la plus précieuse des richesses suivant le crédit de la jeune chambre internationale dont je suis anciennement membre.»
Me Mamadou Ismaël KONATE
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