À fleur de vérité Euh ! Djo Brin !

Au lendemain de la fête de Ramadan, avec un tantinet de retard, mais avec beaucoup d’intérêt, je voudrais te souhaiter, cousin adoré, mes meilleurs vœux de bonheur et de réussite. Du fond du cœur, je soupire ta réussite parce qu’elle signifierait notre salut à tous, en bons Maliens.

Mais il est loin de la coupe aux lèvres. L’homme à «tout fer», comme tu t’étais défini, à tout le moins, tu en avais donné l’illusion, s’est révélé être une petite nature. Donc, à mille lieues de pouvoir porter la charge de ses prétentions. De fait, j’en suis persuadé, tu mérites un Oscar pour : fourberie, duperie, parjure, inconstance et versatilité…

Et, pour chauvinisme de mauvais aloi, alors que tu as la double nationalité (je puis me tromper). Holà, j’en perds mon latin ! Ce n’est pas exhaustif, malheureusement, mon vocabulaire est très limité. Mais ça en fait quand même beaucoup d’Oscar !

En un mot comme en cent, pour incompétence et incapacité. Je tiens là tout ton charme, cousin. Et voilà ce qui justifie tout mon amour pour toi. Je t’aime à mourir.
J’aurais bien voulu n’émettre aucun avis sur ton nouveau gouvernement, mais je ne puis le faire tant sa composition tient du baroque et de la connerie. La connerie, ce mal, notre mal, sous ton ère. Euh ! Djo Brin, c’est quoi encore ce machin !
Issiaka SISSOKO