Le Conseil national de transition ne représente pas un gouvernement « légitime », a estimé Jacob Zuma, président sud-africain et membre du comité ad hoc sur la Libye. Ce que le conseil de paix et de sécurité demande, c’est la mise en place d’un gouvernement de transition chargé d’instaurer les mécanismes démocratiques. Ce gouvernement sera alors invité à occuper le siège de la Libye au sein de l’Union.
Mais l’ambassadeur libyen auprès de l’organisation panafricaine, Ali Abdallah Awidam reste serein. « Tout ce que demande l’Union est déjà prévu dans notre Constitution. De toute façon l’Union africaine est composée d’Etats membres et une vingtaine d’entre eux nous ont déjà reconnus », s’est félicité l’ambassadeur.
Pour Jacob Zuma la reconnaissance de certains Etats ne vaut rien dans le contexte de l’organisation. « Ce sont des choix nationaux qui ne relèvent que de leur souveraineté », a-t-il conclu. Plusieurs Etats membres de l’Union avaient déjà affirmé leur refus de reconnaître le CNT, notamment le Zimbabwe et l’Algérie. L’Afrique du Sud a également libéré les avoirs libyens à contrecœur.
Par RFI 26/08/2011