Plusieurs points étaient inscrits à cette session de deux jours : il s’agit de l’exécution des recommandations de la 8ème session, la présentation du rapport d’activité 2014 et du programme d’activité 2015 de la direction, l’interconnexion de la chaîne de la dépense publique et le contrôle a priori sélectif, la déconcentration de la direction nationale du contrôle financier ainsi que la restructuration de la direction nationale du contrôle financier suite à la transposition des directives de l’UEMOA .
Après avoir remercié les invités pour leur présence, le Directeur national du contrôle financier, Alham Ag Hamed Moussa est revenu sur les missions de l’institution. Il a donné des indicateurs d’exécution du budget d’Etat enregistrées en fin 2014.
Selon lui, sur une inscription budgétaire de 1. 507,22 milliards de FCFA, la situation d’exécution des dépenses du budget d’Etat sur le financement intérieur et l’appui budgétaire après les opérations de régularisation de la période complémentaire est de 1.348,19 milliards FCFA de crédits notifiés soit 89 ,45% des crédits inscrits, 1.328,72 milliards FCFA de crédits engagés soit 88,15% des crédits inscrits et 98,55% des crédits notifiés.
Pour les crédits liquidés, il dira que la somme est de 1.310,30 milliards FCFA soit 86, 93% des crédits inscrits, et 98,61% des crédits engagés.
Par ailleurs, il a souligné que la faible mobilisation de l’appui budgétaire soit 2,90 milliards de crédits engagés et liquidés sur 55,06 milliards de crédits inscrits et un taux d’exécution de 5,27% seulement, à négativement impacté sur le taux d’exécution global du budget d’Etat. Tout en soulignant que l’année 2015 sera certainement marquée par le renforcement des acquis, la poursuite de la rigueur dans la gestion des finances publiques et la restructuration de la DNCF.
Parlant des différents points de cette session, il a expliqué qu’il s’agit d’évaluer le chemin parcouru et d’en tirer les enseignements qui s’imposent dans les perspectives des actions à mener en 2015. Par rapport aux perspectives de l’exercice 2015, il a déclaré qu’elles seront consacrées au renforcement des capacités opérationnelles du service, l’achèvement de la restructuration des services du contrôle financier etc.
Ainsi, pour le Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Mme Sidibé Zalimatou Cissé, cette 9ème session se tient dans un contexte marqué au plan mondial par une perspective de l’amélioration de la croissance économique qui pourrait passer de 3,490% en 2014 à 3,5% en 2015.
Avant d’ajouter qu’au niveau de l’UEMOA, il est prévu un léger fléchissement de la croissance de 6,1% en 2014 à 6% en 2015. Au plan national, elle a fait savoir qu’il est attendu en 2015 un taux de croissance de 5% contre 7,2% enregistré en 2014.
Selon elle, les perspectives macro-économiques sont favorables à une bonne exécution du budget d’Etat 2015, mais que l’exercice budgétaire connaitra, toutefois, une forte pression sur les dépenses liées essentiellement à la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation militaire et de l’accord de paix d’Alger.
Ousmane Baba Dramé
Source: Le Républicain-Mali 02/06/2015