76 millions de dollars de la BAD pour stimuler le développement intégré et l’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger

Le Conseil d’administration de la BAD a approuvé, au début de ce mois de novembre 2018, un financement d’un montant de 76 millions dollars ; destiné au programme de développement intégré et à l’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC). Le programme est cofinancé avec le Fonds vert pour le climat, l’Union européenne, le Fonds pour l’environnement mondial, le Fonds d’investissement forestier et les différents gouvernements, à hauteur de 134 millions de dollars.

Le Groupe de la BAD s’est engagé dans ce programme lors de la présentation du Plan d’investissement pour le climat du bassin du Niger lors de la COP21 à Paris en 2015 ; et contribuera à travers un ensemble de projets de gestion durable des ressources naturelles partagés par neuf Etats membres. Que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Tchad.

«Le PIDACC revêt une importance capitale pour les populations de la région et les économies des pays membres de l’Autorité du bassin du Niger», a déclaré Patrick Agboma, responsable de la Division de la recherche, de la production et de la durabilité de l’agriculture du Groupe de la BAD. Les activités concernées par ce programme comprennent la récupération de 140 000 ha de terres dégradées ; la construction de 209 infrastructures d’adduction d’eau pour les systèmes agropastoraux et la pisciculture ; la mise à profit des pactes d’élevage et d’aquaculture des technologies pour la transformation de l’agriculture africaine (TAAT).

Le programme traitera également de la mise en œuvre de 450 sous-projets de développement de chaînes de valeur agricoles; renforcer la capacité d’adaptation d’un million de ménages aux changements climatiques et rendre opérationnel un mécanisme de financement pour la gestion des ressources naturelles.

Les attentes vis-à-vis du programme sont élevées et incluent une augmentation de la production grâce à 280 millions de m3 d’eau agricole exploitée par an. Ainsi qu’une production supplémentaire de cultures, de poissons et de viande, soit 575 000 ; 9 000 ; et 6 000 tonnes métriques, respectivement, et l’adaptation au changement climatique en vue d’améliorer les conditions de vie pour 500 000 femmes et jeunes ayant accès à des terres récupérées.

Info@Sept