Des entrepreneurs du triangle national (Cameroun) exilés dans le Royaume sont dans une situation critique.
Women Drivers, jeune structure qui se positionnait déjà en Belgique dans le secteur du transport, est un concept original avec des femmes exclusivement taxi women.
« Notre but lors de la création de Women Driver en 2018 était avant tout de nous investir dans l’économie collaborative. Women Drivers est parti d’un constat, la profession de chauffeur est trop masculine. Devant la faible proportion de femmes chauffeurs, notamment dans la Location de Voiture avec Chauffeur. Nous avons décidé de proposer nos services en créant notre activité autour d’un concept novateur », explique Mme Seupa Ngongang Béatrice, cofondatrice de l’entreprise, basée à Namur.
On comprend à quel point la pandémie du coronavirus a plombé la structure.
«La pandémie arrive donc à un très mauvais moment dans la tournure de notre travail. Elle arrive à l’instant même où nous ajoutions à notre cible la diaspora camerounaise et en particulier celle de l’Afrique dans son angle culturel. Un travail était déjà en cours et un partenariat avec plusieurs promoteurs et acteurs culturels de la diaspora africaine avait déjà vu le jour ». « Avenir incertain » La Covid-19 a été une véritable catastrophe pour Women Drivers. « La crise du coronavirus a pesé énormément sur les activités de taxi (navettes aéroport, les services de transport de personnes, location voiture avec chauffeur ….) La pandémie a précipité notre structure à un arrêt d’activité. Il faut savoir que le métier de ´taxi’ est avant tout un travail de proximité. Les règles pour éviter le Covid étant diamétralement opposées à cette proximité, il n’était donc plus possible de travailler. Chez Women Drivers, il était question cette mi-juin d’acquérir de nouveaux outils de travail ce qui ne sera évidemment plus possible », rappelle Mme Seupa, ajoutant: « Actuellement nous repensons notre stratégie de manière à reprendre d’ici le dé-confinement total !!! En juin ? L’avenir est et reste encore incertain ».
La même incertitude plane sur la société QTS (quality transport services), spécialisée dans le transport et l’expédition de tous les suppléments de bagages, des envois de l’Europe vers tous les pays du monde par voie aérienne et maritime. « Nous représentons RIA, Western union, Moneygram pour le transfert d’argent », affirme Brice Desouza, son gérant
Précisant : « Nous traversons une période difficile en ce moment avec la crise de la Covid-19. Comme toutes les entreprises non alimentaires, nous étions obligés de fermer nos portes pendant le lock down imposé par l’administration fédérale ».
Et même si le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a octroyé au mois de mars dernier une prime unique de 4.000 euros par entreprise obligée de fermer, la situation reste critique.
« Depuis la reprise des activités, nous pensons à nous relever, Il faudra aussi souligner que l’envoi des suppléments de bagages et le transport par voie aérienne représentent 65 % de nos chiffres d’affaires, la plupart des aéroports étant encore fermés, ceci nous pénalise énormément. Plusieurs de nos clients qui envoyaient de l’argent en Afrique par exemple et plus particulièrement au Cameroun n’en peuvent plus. Nous souffrons vraiment de cette situation. Voilà en bref les difficultés que nous faisons face ».
Pour vos envois de colis, lettres , transferts d’argent, QTS Sprl est à votre service
Adresse: Rue Heyvaert 135
1080 Bruxelles