L’atelier de formation de 10 jours était coaché par la lauréate du prix Soleil d’Afrique, Houda Gorbel de Tunisie, qui a réuni les artistes plasticiennes africaines, notamment 13 Maliennes, 2 Béninoises, une Sénégalaise, autour du thème : «De quoi rêvent les Africaines ?» Ledit atelier a permis aux unes et aux autres d’approfondir leurs connaissances et d’exprimer leur rêve à travers une œuvre commune, afin de créer une interaction avec le public.
Au cours de l’atelier, l’accent a été mis sur l’épanouissement artistique de la femme, en général, et africaine, en particulier. Il y a avait également au menu une causerie d’échanges entre les participantes. Chacune d’elles a évoqué la crise qu’a connue son pays et a proposé la solution, en mettant en exergue le rôle des femmes dans la stabilité sociale et dans le retour à une paix durable.
À noter que cette séance de travail s’est achevée par le lancement du Festival itinérant au monument de l’Obélisque à Bamako. Cette cérémonie a débuté par le discours de bienvenue du directeur du Centre Soleil d’Afrique, Hama Goro. Ce dernier a mis l’accent sur l’importance et la place de l’artiste dans la résolution des conflits et dans la cohésion sociale, tout en remerciant les partenaires et les artistes. Son intervention a été suivie d’une visite guidée de l’exposition d’œuvres produites au cours de l’atelier par Houda Gorbel. Cet atelier a pris fin par la projection vidéo sur la paix et la réconciliation nationale, réalisée par les clubs Walaha et les étudiants, en partenariat avec le Centre Soleil d’Afrique. L’étape de Bamako a pris fin par une causerie-débats autour de la thématique : «La pace et le rôle de l’art dans la stabilité sociale».
L’étape de Sikasso a commencé le vendredi 21 novembre avec la cérémonie d’ouverture qui a enregistré l’intervention du maire de la Commune de Sikasso, qui a exprimé sa gratitude à l’endroit du directeur du Festival qui a porté son choix sur la région de Sikasso. Prenant parole, le directeur du Festival, Hama Goro, a remercié les autorités de la troisième région. Pour sa part, le représentant du gouverneur de la région de Sikasso a remercié le directeur du Festival. Ensuite, il y a eu une intervention des artistes étrangers : Natanael Vodouhe, Do Rock Anagbo et Kwami Da Costa sur la maladie à virus Ebola ainsi que la visite guidée de l’exposition : «De quoi rêvent les africaines ?»
Le jour suivant, c’est-à-dire le samedi 22 novembre, une visite guidée a été effectuée dans La ville de Sikasso, notamment au musée Sénoufo et à la statuette de Samory Touré au quartier Banconi. Elle était guidée par Mamadou Diakité, agent à la Direction régionale du patrimoine culturel. Après cette journée, les artistes, les festivaliers et les artistes locaux se sont réunis pour peindre le «Mur de la paix» au quartier de Médine.
L’étape de Ségou a débuté par la peinture du «Mur de la paix». Une projection vidéo sur la paix et la réconciliation nationale a eu aussi lieu. La clôture des activités de cette 4ème édition du Festival africain d’images virtuelles artistiques a eu lieu le mercredi 26 novembre 2014 à la Fondation festival du Niger.
Les mots de clôture sont revenus au représentant du maire de la Commune de Ségou ; au Directeur du Festival, Hama Goro et au président du réseau KYA, non moins Directeur du Festival sur le Niger, Mamou Daffé, qui ont ensuite visité l’exposition : «De quoi rêvent les Africaines»
Pour finir en beauté, l’orchestre Korè a donné un concert live sur les berges du fleuve.
Safiatou THIAM
Source: Le Reporter 2014-12-03 00:50:30