La salle de conférence de l’INRSP, a servi de cadre, le jeudi 07 janvier 2016 à la tenue de la 42ème session ordinaire du conseil d’administration de l’Institut national de recherche en santé publique. Malgré, des difficultés majeures auxquels il est confronté, l’INRSP a pu enregistrer un bilan encourageant d’un taux de réalisation des recettes de 90% et un taux d’exécution des dépenses à hauteur de 70%.
La cérémonie d’ouverture de la 42ème session de l’Institut National de la Recherche en Santé Publique (INRSP) était présidée par Dr Lamine Diarra, représentant du Ministre de la santé et de l’hygiène publique .C’était en présence du Pr Abdel Kader Traoré, président du CST/INRSP, du Directeur Général de l’Institut, M. Mamadou Soungalo Traoré et plusieurs administrateurs.
L’ordre du jour portait essentiellement sur l’examen des activités 2015, l’examen du budget de l’exercice écoulé. Par rapport à ces points, il ressort que l’INRSP reste confronté à trois difficultés majeures à savoir : l’inadaptation des procédures d’acquisition des réactifs de laboratoires et des intrants de la médecine traditionnelle ; le problème de maintenance des appareils biomédicaux ; l’insuffisance de financement pour la conduite des projets de recherche.
Malgré ces difficultés, l’institut a enregistré un taux de réalisation des recettes de 90% et un taux d’exécution des dépenses à hauteur de 70%, et aurait en chantier plus d’une vingtaine de projets de recherche en cours de réalisation.
Dans son discours, Dr Lamine Diarra a souligné que ledit conseil se tenait dans un contexte marqué par l’initiative internationale pour le renforcement de la Sécurité Sanitaire Mondiale. C’est pourquoi, il a déclaré que notre pays est engagé pour la mise en œuvre d’un vaste programme de renforcement de ses capacités de prévention, de détection précoce et de réponse efficace contre les maladies infectieuses d’origine naturelle, accidentelle ou intentionnelle et des urgences de santé publique de portée internationale.
Dr Diarra a indiqué que ce programme repose sur une douzaine de piliers, dont quatre verront une forte implication de l’INRSP : le système de surveillance épidémiologique et de riposte, le système national de laboratoire, la résistance antimicrobienne et la bio sureté et la biosécurité.
Avant de terminer, il a invité les administrateurs à un examen minutieux des difficultés et les performances détaillées dans le document qui a été soumis à leur appréciation afin d’orienter l’institut vers l’atteinte de ses objectifs de 2016.
Rappelons que l’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP) est un établissement public à caractère administratif (EPA) doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. C’est un des centres de références de niveau national dans le domaine du diagnostic biologie, et de la recherche action en santé publique. Il a pour mission essentielle de promouvoir la recherche médicale et pharmaceutique en santé publique notamment dans les domaines des maladies infectieuses, génétiques, néoplasiques, de la médecine sociale, de la santé de la reproduction, de la biologie clinique appliquée à la nutrition et aux affections endémo-épidémiques, de l’hygiène du milieu, de l éducation sanitaire, de la socio-économie, de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle
B.Coulibaly