3ème  EDITION DES JOURNEES CULTURELLES ET ARTISTIQUES DU MANDE

Seydou Mamadou Coulibaly, candidat à la présidentielle du Mouvement Benkan, le nouveau Pacte citoyen

Seydou M. Coulibaly insiste sur le vivre-ensemble comme richesse culturelle du Mali 

Parrainée par le président du mouvement politique Benkan le pacte citoyen, Seydou Mamadou Coulibaly et la présidente de l’association  « Grain de l’Afrique », Mme Coumba Bagayogo, la 3ème édition des journées culturelles et artistiques (JCA) du Mandé a été placée sous le thème : « La Charte de Kurukan fuga, un patrimoine immatériel de l’humanité, quelle chance pour le Mali ? ». 

Ce festival a enregistré la présence des représentants de l’association Gina dogon, de Tabital poulaku, des représentants de l’association des chasseurs du Mandé, de la prestation du centre culturelle de Kita et le défilé de « galokononni » (l’oiseau sacré du Mandé), s’est déroulé du vendredi 12 au dimanche 14 novembre 2021 à la Place du Cinquantenaire de Bamako.

Le parrain de cette édition, Seydou Mamadou Coulibaly, président du mouvement Benkan, le pacte citoyen, non moins PDG de Cira holding a salué l’honneur à lui fait. Il a indiqué qu’à travers  ce thème, le Mali rend compte de son passé pour faire comprendre son présent, afin  d’illuminer à cette occasion son futur. Pour lui, les principes et les vérités de Kurukan fuga demeurent universels. «La volonté commune de vivre ensemble, l’acceptation et le respect de l’autre, le règlement des malentendus ou des conflits par le dialogue, la liberté d’aller et de venir, la liberté d’entreprendre, le choix laissé à chacun d’exceller dans ce qu’il fait, épousent l’air du temps, parce qu’elles nous manquent et montrent le fossé grandissant entre le souhaitable et le possible » a-t-il ajouté. 

A en croire le président du mouvement Benkan, « Kurukan fuga », dans sa théorie comme dans sa pratique, fait partie des merveilles indépassables de l’humanité, le bouclier contre l’oubli de soi et l’antidote aux dérives de l’intolérance et de la violence. « Il magnifie nos valeurs ancestrales, c’est-à-dire, notre culture, donc notre façon d’être, qui fonde notre spécificité tout en nous permettant de nous ouvrir à l’autre. Kurukan fuga est le contraire de l’autarcie, il a une ambition universelle. C’est en cela qu’il restera toujours d’actualité en tout lieu et en tout temps » a-t-il expliqué. Il estime que la culture du Mandé est une source de savoir, de savoir-faire et de savoir être pour le Mali et pour le reste du monde.

Abondant dans le même sens, la marraine, Coumba Bagayogo soutiendra que ce forum est un rendez-vous d’échanges, de partage et de connaissances entre les acteurs du développement du Mandé. Et d’ajouter que c’est une occasion pour la jeunesse de se ressourcer et de connaître les valeurs du pays. Selon elle, c’est la culture qui fait la société, elle nous rassemble et c’est elle qui nourrit les capacités et les valeurs humaines. En outre, elle estime que la charte de Kurukan fuga  regorge de nombreuses perspectives pour repenser à l’organisation sociale, politique, économique et culturelle de l’Afrique moderne. Et de lancer un appel solennel à la jeunesse malienne de saisir cette opportunité pour connaître son histoire.

Pour sa part, le Secrétaire général du Grand forum du Mandé, Dr N’Ko Keita, expliquera que l’objectif  est  de chercher à mieux comprendre pourquoi au 13ème  siècle les Malinkés ont réussi à bâtir un empire vaste prospère et stable, alors qu’aujourd’hui avec beaucoup plus de moyens les Maliens peinent à bâtir une nation stable et sécurisée. Avant de conclure que ce festival fera une analyse fine de la charte afin de proposer des solutions pour la refondation du Mali.

Abréhima GNISSAMA