Les lampions se sont éteints, le lundi 20 juin 2016, sur les travaux de la 3e session ordinaire de la 5e Mandature du CESC (Conseil économique, social et culturel) à son siège sise à Koulouba sous la présidence de Dr. Boulkassoum Haïdara.
Cette session était consacrée à la finalisation et à l’adoption du Recueil annuel 2016 des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile a vu la participation de l’ensemble des membres du CESC.
Après quinze jours d’intenses travaux au cours desquels les participants ont examiné et analysé avec esprit de responsabilité et d’engagement, les attentes, les besoins et les problèmes de toutes les régions du Mali, des six communes du District du Bamako ainsi que ceux de nos compatriotes établis à l’extérieur notamment en Espagne, en Italie, au Ghana, en Côte d’Ivoire et en Mauritanie.
Dans son discours, le président du CESC, Dr. Boulkassoum Haïdara a indiqué que les débats approfondis sur l’ensemble des préoccupations largement exprimées par les participants après leurs missions de recueil ont permis de mieux cerner les contours de la problématique des difficultés majeures auxquelles sont confrontés les populations maliennes dans tous les secteurs de la vie nationale passés au peigne fin.
Selon lui, les problèmes les plus récurrents demeurent ceux liés à l’insécurité, au foncier, à l’eau potable, à l’électricité, à la santé, aux infrastructures et à l’environnement.
Ceux liés à l’identification par le RAVEC, à l’inexistence d’un fonds social au niveau des Représentations diplomatiques et consulaires et à l’obtention de la Carte de séjour ont été amplement soulignés par les conseillers représentant nos compatriotes de la diaspora… Au cours de la présente session, dira-t-il, les participants ont eu droit à une séance d’écoute avec d’éminentes personnalités dans le cadre de la relecture des textes constitutifs du Conseil Economique, Social et Culturel notamment des anciens Premiers ministres, ancien Président du Conseil Economique, Social et Culturel et anciens ministres.
«Ces hautes personnalités, à travers leurs contributions de qualité, nous ont largement édifiés sur leurs visions et les difficultés que nous pourrons rencontrer ou éviter dans le fonctionnement de l’Institution.
Des pistes de solutions qu’elles nous ont proposées permettront à la commission ad hoc de relecture des textes d’asseoir davantage ses propositions» a-t-il dit.
Moussa Dagnoko
Source :Le Republicain.24/06/2016.