« Nous voulons amener tous les partis politiques d’Afrique qui ont choisi de faire la rupture avec l’impérialisme de se donner la main pour un véritable développement de notre continent en fonction de l’aspiration de nos différents peuples », a indiqué Cheick Oumar Sissoko. Pour Dr Oumar Mariko, les partis politiques africains de la gauche qui ont compris qu’il faut se donner la main seront à Bamako pour tisser un réseau de solidarité puissant pour l’amorce d’un véritable développement du continent. Il a souligné que la rencontre de Bamako sera la troisième du genre, après celles de Johannesburg et de Burkina Faso et sera sanctionnée par la mise en place d’un secrétariat permanent du réseau de la gauche africaine.
Selon Dr Oumar Mariko, la structuration est d’autant plus nécessaire que l’Afrique est en passe de devenir le terrain favorable des interventions impérialistes. Pour cela, il dira que le réseau est voulu comme une plateforme de concertations, d’actions et de mobilisation des partis de la gauche africaine, dans l’objectif de donner un nouvel élan à la lutte pour l’indépendance et la liberté de l’Afrique et mieux assurer le succès des luttes populaires pour de meilleures conditions de vie des peuples africains. Pour cette importante rencontre, Bamako attend les responsables d’une cinquantaine de partis politiques de la gauche africaine, dont vingt cinq ont déjà confirmé leur participation. Au cours de cette rencontre, le Parti Communiste français, le parti socialiste de la Norvège, le parti socialiste unifié de Venezuela, des responsables de l’ancien « Black panthères » et la fondation Gabriel Péri seront à Bamako pour prendre une part active aux travaux.
Assane Koné
Le Républicain 17/11/2011