Un budget global estimé à 6, 7 milliards de FCFA, soit une augmentation de 7,40% par rapport à l’exercice 2016, avec une baisse du budget de fonctionnement à hauteur de 20,59%, représentant 13% du budget par rapport à 2016, et plus de la moitié du budget total (50,21%) consacrée au programme d’activité 2017, soit une hausse de 6% par rapport à 2016, telle est la moisson prévisionnelle qui a été concoctée par les administrateurs de l’Agence nationale pour l’Emploi à la faveur de la session budgétaire 2017 dont les travaux se sont déroulés dans les locaux de ladite structure, le mercredi 25 janvier 2017.
C’était en présence du Secrétaire général du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, M. Soumana Satao, en sa qualité de 1er vice-président du Conseil d’Administration, du Président du Conseil national du Patronat malien (CNPM), M. Mamadou Sinsy Coulibaly, 2ème vice-président du CA, du Directeur général de l’ANPE, M. Ibrahim Ag NOCK, et, bien évidemment, de M. Moussa Kanouté, Président du CA.
Ce dernier, à l’entame de son propos, a campé le décor en ces termes : « La session qui nous réunit ce matin est traditionnellement consacrée à l’examen et à l’adoption de deux
documents importants que sont le Plan de Travail annuel (PTA) et le projet de budget pour l’exercice 2017 ».
En ce qui concerne le PTA 2017, il s’inspire du Plan d’Action de la Politique nationale de l’Emploi et du Plan d’Action de la Politique nationale de la Formation professionnelle et s’inscrit dans la vision de la Direction générale qui a fait de l’emploi rural et de l’autonomisation des femmes une de ses priorités, a précisé le Président KANOUTE qui a noté que le PTA 2017 reflète également les grands axes du Plan stratégique de Développement (PSD) dont les objectifs stratégiques sont mis en corrélation avec les activités programmées.
Aussi, a-t-il invité l’ANPE à être au cœur de la mise en œuvre de la Politique nationale de l’Emploi prônée par les plus hautes autorités de notre pays en jouant sa partition, aux côtés des autres structures partenaires et dans une synergie d’actions, à l’atteinte des objectifs fixés.
C’est d’ailleurs tout le sens de l’ambition de la Direction générale de l’ANPE pour nouer des partenariats dynamiques avec d’autres structures dans le but de booster la création d’emplois dans les secteurs pourvoyeurs d’emplois et aux fins de soutenir le projet présidentiel de création de 200.000 emplois d’ici à la fin du quinquennat 2013-2017, a relevé le Président KONATE.
« Le budget prévisionnel de l’Agence, qui est adossé au PTA 2017, s’élève en recettes et en dépenses à la somme de six milliards sept cent soixante-dix-neuf millions de francs CFA (6 779 000 000 FCFA) contre six milliards trois cent onze millions neuf cent mille de francs CFA (6 311 900 000 francs CFA) pour le budget rectifié de l’exercice 2016, soit une hausse de 7, 40% par rapport aux ressources de 2016 », a-t-il révélé, avant d’exhorter la nouvelle Direction à insuffler une dynamique nouvelle aux actions à travers les chantiers innovants.
Un message capté à hauteur de souhait et d’ambition par le Directeur général, M. Ibrahim Ag NOCK, annonçant que pour 2017, « l’accent sera beaucoup mis sur l’intermédiation, qui est cœur de métier de l’ANPE », ajoutant que « seront également renforcées la mise en relation entre les offres et les demandes d’emploi et la prospection d’entreprises qui permet de créer des emplois stables et pérennes ».
« Notre Agence vise, pour 2017, la création de 2 000 emplois », a conclu M. Ag NOCK, après avoir conforté le Président du CA à propos des bilans comparatifs : « L’exercice 2016 a atteint un taux d’exécution de 90% et le budget global 2017 est estimé à 6, 7 milliards de FCFA, soit une augmentation de 7,40% par rapport à l’exercice 2016, avec une baisse du budget de fonctionnement à hauteur de 20,59%, représentant 13% du budget par rapport à 2016, et plus de la moitié du budget total (50,21%) est consacrée au programme d’activité 2017, soit une hausse de 6% par rapport à 2016, sans compter la maitrise des charges ayant connu une diminution de 20% grâce aux efforts fournis pour augmenter les ressources et réduire en même temps les dépenses ».
Source : CCOM/MEFP/ANPE