L’Alliance pour la Refondation du Mali (AREMA) a enregistré, le samedi 23 juillet 2022, à son siège, l’adhésion du collectif des femmes conseillères de la rive gauche de Kati. Un regroupement féminin composé de plus de 30 élues communales. Elles ont été accueillies par le président de l’AREMA, non moins membre du CNT, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune.
« C’est un grand honneur pour l’AREMA de voir tous les jours s’agrandir la famille de la refondation en vue de l’avènement d’un Mali nouveau, un Mali de nos rêves » c’est avec ces mots plein d’espoir que le président de l’AREMA, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune accueille à bras ouvert les désormais militantes de l’AREMA.
Partageant la même vision qu’est le soutien à la Transition pour la refondation et l’indépendance totale du Mali, les 30 élues des 5 communes de la rive gauche de Kati ont pris place dans le bateau AREMA.
Parlant du regroupement, Ag Mohamedoune dira que l’Alliance est la résultante d’un certain nombre d’expériences visant à appuyer les actions des autorités de la Transition dans leur dynamique quête du changement pour un Mali nouveau.
Pour lui, le cap de la Transition est fixé, c’est-à-dire l’atteinte des objectifs assignés consacrent la fin de la transition. « Des objectifs qui d’ailleurs sont des défis dument inscrits dans un chronogramme voulu par les Maliens et validé par nos partenaires » ajoute-t-il. Pour le président de l’AREMA, il s’agit ; de la tenue des élections référendaires, la rédaction d’une nouvelle Constitution, les élections présidentielles entre autres.
Il souligne qu’après des décennies durant, le Mali avait besoin d’une nouvelle Constitution adaptée à ses réalités et qui répondra aux attentes et aux aspirations du peuple. « Nous sommes interpellés, il faut rassembler pourque les décisions qui vont être prises dans cette transition ne souffrent d’aucun problème de légitimité » s’adresse-t-il aux élues.
Pour Mohamed Ousmane, toute résistance, toute bravoure auxquelles le Mali fait preuve s’appuie uniquement par la légitimité conférée par le peuple aux autorités de la Transition. « Les institutions de la transition, le président de la transition sont des émanations du peuple malien. Cela doit être préserver d’où l’Alliance pour la Refondation du Mali » indique-t-il.
Par rapport à l’élection présidentielle susmentionnée, il dira à la représentation du collectif des femmes conseillères de la rive gauche de Kati que tous les bruits qui ont couru autour de l’organisation de l’élection présidentielle avant l’avènement des sanctions, visaient à résumer les maux du pays uniquement à l’élection présidentielle. Alors que selon lui, le Mali a trop de problème que faire un semblant d’élection. « Avec le courage et la détermination du peuple malien incarné de façon honorable par le colonel Assimi Goita, le pays ira à des élections présidentielles crédibles et transparentes » rassure-t-il.
Ensuite, il remercie « ces braves dames » pour la confiance placée à sa modeste et leur promet de mener à bon port les travaux de la refondation posés par le président de la transition, le colonel Assimi Goita.
La porte-parole des femmes conseillères, Mme Ouattara Fanta Keita, à son tour conforte l’équipe de l’AREMA pour leur franche collaboration, et promet d’entamer dans les jours à venir des rencontres dans le Mali profond enfin d’imprégner les populations aux différentes réformes et élections à venir.
A noter que le collectif des femmes conseillères de la rive gauche de Kati est composé de 30 élues des communes de Moribabougou Ngabakoro droit, Safo, Djalakorodji et Sangarebougou.
Abdrahamane Baba Kouyaté
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