Pour notre part, malgré les difficultés rencontrées et un chemin parsemé d’embûches, nous nous attribuons cette appréciation: «Peut mieux faire». Cependant, sans fausse modestie, nous pensons que notre ligne éditoriale n’a pas varié. Elle est restée la même. Qu’on nous aime ou qu’on nous déteste, pour ce travail que nous abattons avec amour, et souvent même avec passion, il faut reconnaitre que 22 Septembre a été constant.
Aujourd’hui encore, il est et demeure un journal indépendant, qui n’appartient à aucune obédience politique. Autant il est capable de dire du bien ou du mal du pouvoir, autant il en fait de même avec l’opposition, la majorité et toutes les formations politiques. Nous essayerons toujours de maintenir cette ligne. Cependant, nos lecteurs comprendront aisément qu’il est plus facile de dénoncer celui qui a la main à la pâte, car plus exposé, que celui qui est dans l’opposition.
Si nous avons pu tenir le cap jusqu’à aujourd’hui, c’est aussi grâce à nos lecteurs et à nos annonceurs. Ces derniers nous ont vraiment accompagnés, puisque notre journal est bien lu et bien distribué, dans le pays et sur le Web. C’est un véritable support d’information, de sensibilisation et, aussi, un contre-pouvoir redoutable. Tant que nos lecteurs continueront à s’intéresser à notre produit, les annonceurs seront au rendez-vous, parce qu’ils ont besoin d’un journal influent, qui puisse porter leur message très loin. Et nous souhaitons acquérir davantage leur confiance, pour élever 22 Septembre plus haut et conforter son instance éditrice, la Société malienne de communication (SOMACO-SARL).
La démocratie y gagnera, le marché du travail également, ainsi que les impôts et les autres services de l’Assiette de l’Etat. Notre journal est en train de s’organiser en véritable entreprise de presse moderne. C’est dans cette logique que, l’année dernière, nous avons acheté un terrain et y poser la première pierre de notre futur siège. Les travaux avancent lentement, le soubassement est terminé et les briques sont en confection. Nous n’avons pas hésité également à élaborer un projet d’imprimerie, afin d’alléger les charges de l’entreprise, projet déjà soumis à Ecobank pour financement, mais rejeté pour le moment par la banque panafricaine. Nous allons le reprendre, en corrigeant les faiblesses de l’étude, avec des gages plus attrayants et le soumettre à une autre institution financière. Nous avons des ambitions et nous maintiendrons notre cap, dans l’honneur, le professionnalisme et la dignité, sans jamais courber l’échine.
Nous ne pouvons terminer ces propos sans remercier nos lecteurs, nos annonceurs et tous les internautes qui animent le débat, au Mali et ailleurs, pour le plus grand bien de notre démocratie. Qu’ils en soient tous remerciés.
Chahana Takiou
Le 22 Septembre 14/07/2011