2e EDITION DU TOURNOI OPEN DE TENNIS DE TABLE Les scolaires à l’honneur!

Le 27 novembre 2016, s’est déroulé au Pavillon des sports du Stade Modibo Keita, la 2e édition du tournoi de tennis de table. Organisée par la fédération malienne de tennis de table, cette compétition a suscité un engouement et un enthousiasme chez les amateurs de cette discipline. Ont participé à cette édition 22 pratiquants parmi eux les cadets(9), les juniors(4), les seniors(5) et les Vétérans(4).
Grâce au parrainage du comité national olympique et sportif du Mali dirigé par Habib Sissoko et au sponsoring de Malitel-SOLTEMA, la fédération malienne de tennis de table est entrain de prendre de l’envol à travers ses activités. Et le président de la fédération, Abdoulaye Sidibé est en train de tout mettre en œuvre pour susciter la pratique de cette discipline à travers tout le pays. Pour ceux qui ne le savent pas le tennis de table est une discipline qui demande un reflexe, une anticipation, une rapidité, une adhésion, une rigueur, une autonomie, un esprit d’équipe et de respect. Plus qu’un sport, le tennis de table est u art. C’est dans cet ordre d’idée que la 2e édition s’est déroulée le 27 novembre dernier avec la participation de 22 pratiquants en cadets, juniors, seniors et vétérans. Pour les finales chez les vétérans, Edmond Dembélé a battu Lassana S Diarra par 2 sets 0 et Assitan Sidibé a battu Diantou Kamissoko par 2 sets 0. En cadets Daouda Traoré a battu Mamadou Kouma par 2 sets 1. En juniors Moussa Sidibé du Lycée technique a battu Nouhoum Traoré de la FLASH par 3sets 0 et Maimouna Traoré du Lycée Ben Oumar Sy a battu Malado Sidibé de Boulkassoumbougou par 3 sets 1. Enfin en seniors Soumaila Kanouté de Djicoroni ACI a battu Tidiane Diallo par 3 sets 2. Notons que cette discipline a été instaurée dans les établissements scolaires. Pour le président Sidibé, cette 2e édition a permis de jauger le niveau des pratiquants composés de la majorité des scolaires depuis quelques années. C’est un président confiant qui a tenu à remercier tous les partenaires pour la vulgarisation de cette discipline à Bamako et à l’intérieur du pays. A l’issue des finales, des prix ont été offerts aux trois premiers de chaque catégorie.
COUPE OUSMANE TRAORE DIT MAN EN COMMUNE II
Place aux ¼ de finales
Le terrain Calcio de Quinzambougou continue de servir aux matches de football de la 2e édition de la coupe de notre confrère de la radio Klédu, Ousmane Traoré dit Man. Après les matches d’éliminatoires, place maintenant aux ¼ de finales. C’est ainsi que Ablo Foot a battu FC Daoula par 1 but à 0 tandis que FC Bad a disposé du FC Fofana 2 buts à 0. Dimanche dernier le Centre Vieux contre Hamala Foot( ?). La boucle sera faite ce jeudi entre Tout Puissant et FC Bagnamé. Rappelons que ce tournoi est à sa 2e édition et qui est parrainée par le Président de la ligue de football de Tombouctou, Salaha Baby.
DJOLIBA AC
Le nouvel entraineur s’appelle Faniéri Diarra
Le 04 décembre 2016 au terrain du Djoliba sis à Torokorobougou, s’est tenu une assemblée générale d’information à l’intention des supporters et sympathisants. Ce qu’on retiendra de cette assemblée c’est l’annonce officielle de l’arrivée d’un nouvel entraineur en la personne de Faniéri Diarra en remplacement de Nouhoum Diané.
Après avoir fait observer une minute de silence à la mémoire de la mère d’un supporter en la personne de Méché Kouyaté, Harouna Vieux Diallo est revenu sur la situation de la crise qui continue de sévir au sein du football malien. Pour lui ce qui vient de se passer le 29 novembre dernier à Sikasso n’est ni moins ni plus qu’une farce. « Je vous demande de ne pas paniquer car même Baba Diarra et ses soutiens savent pertinemment ce qu’ils ont organisé est contraire à la sentence du tribunal arbitral du sport. Ils ont fait express pour ne pas convoquer l’assemblée générale ordinaire après avoir reçu le 4 octobre dernier la sentence du TAS. Je vous dis une seule chose cette sentence sera exécutée car la FIFA même vient de le dire à travers sa lettre du 28 novembre dernier au ministre des sports. Bientôt la crise sera derrière nous et cela ne va plus tarder s’il plait à Dieu » a indiqué le président des supporters du Djoliba. Mais ce qu’on retiendra surtout c’est l’annonce officielle de la nomination d’un nouvel entraineur en la personne de Faniéri Diarra en remplacement de Nouhoum Diané dont le contrat n’a pas été renouvelé. Sur le plan des joueurs pour cette nouvelle saison 2016-2017, le Djoliba a fait démissionné 22 joueurs d’autres clubs dont les plus connus sont Moussa Koné dit Koffi, Sékou Diarra des Onze créateurs, Mamadou Keita dit Badiè. Quant au compte des départs, Soumaila Sidibé et Chaka Bagayogo dit Château sont annoncés. « Nous demandons aux supporters de croire en nous car nous ne faisons rien si ce n’est pas pour le bonheur du club. Nous vous prions de mettre le Djoliba au dessus de telle ou telle personne. Nous souhaitons bonne chance à Diané et nous lui serons reconnaissants pour ce qu’il nous a apporté l’année dernière » a déclaré le président du comité central. Quant au porte-parole du comité central des supporters, lui a insisté sur la solidarité, le soutien de tous les supporters pour faire avancer le club « Sachez aujourd’hui que nous avons besoin de fonds pour faire face aux dépenses du club et de l’entretien du terrain. Comme vous le savez la fédération nous a donnée 9 millions de francs CFA sur les 20 millions FCFA. L’heure n’est pas au temps des chamailleries entre nous. Mettons le Djoliba au dessus de nous tous. Et cela y va de l’intérêt du club et de nous tous » a déclaré Youba Cissé. Et cet appel a été bel et bien compris et entendu car sur place Cinq Cent Mille Quatre Vingt Douze Mille Cent Francs (592 100) CFA ont été récoltés. Ce qui dénote que la maturité et la compréhension sont entrain de gagner de plus en plus les supporters jadis jugés difficiles et sourdes à toute compréhension. Aux dires de Modibo Coulibaly le budget du Djoliba se chiffre à 140 millions de francs CFA avant d’expliquer en fond et en large aux supporters les raisons du départ de ‘’château’’ du Djoliba. «’’Château’’ est fâché parce que nous avons refusé de le céder à 5 millions de FCFA à un club portugais. Si on le faisait personne n’allait nous croire à commencer par vous les supporters. Alors que même au Mali, pour l’avoir le minimum il nous faut 30 à 50 millions de francs CFA. Rassurez vous que nous ne le laisserons pas partir gratuitement » a indiqué Modibo Coulibaly. Notons que le nouvel entraineur a été présenté hier aux joueurs et commence aujourd’hui. Faniéri Diarra sera assisté de Harouna Samaké et Boubacar Coulibaly. La balle est désormais dans le camp des supporters et sympathisants pour venir en aide aux responsables qui ont géré le club de leurs poches au cours des deux dernières années.
ASSEMBLEE EXTRAORDINAIRE DE LA FEMAFOOT DU 29 NOVEMBRE DERNIER
Le FIASCO !!!
Ligues présentes : trois(03) : Koulikoro, Mopti, Sikasso
Ligues absentes : Six(06): Bamako, Kayes, Ségou, Tombouctou, Gao, Kidal
Clubs présents : Treize(13) :
Première division : Stade Malien de Bamako, AS Réal, Bakaridjan, USFAS, ASOM, Police, Mamahira de Kati, 11 créateurs, Nanan.
Deuxième division : CASS, Soni, USCK, Tata national.
Clubs absents: Treize(13)
Première division : Djoliba, CSK, COB, Sabana, CSD7, l’ASB.
Deuxième division : Avenir de Tombouctou, Buru Masa, FC Gaoussou, Bronconi de Niono, l’AS Commune de Tombouctou, l’Attar club de Kidal. Groupements sportifs présents:
Deux(02) : Association des entraineurs du Mali, Association des médecins
Groupements sportifs absents:
Un(01) : UNAFOM
Malgré la sentence du tribunal arbitral du sport(TAS) qui demande la reprise de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015 avec les membres présents (avec le respect des articles 32.1 et 32.2 des statuts de la fédération), le comité exécutif de la fédération malienne de football a décidé de faire autrement en organisant une assemblée générale extraordinaire le 29 novembre dernier à Sikasso. Pour ne pas cautionner cette forfaiture orchestrée par le comité exécutif, l’un des protagonistes concernés à savoir le collectif des ligues et clubs majoritaires a refusé de participer à cette assemblée qu’il juge illégal. Du coup une fois de plus Boubacar Baba Diarra et ses soutiens ratent de rentrer dans l’histoire des grands.
Annoncée sur tous les toits du monde entier comme étant la fin de la crise qui secoue le football malien depuis le 10 janvier 2015 par le comité exécutif, l’assemblée générale extraordinaire a été tout simplement un fiasco total. La preuve l’un des protagonistes de la crise, à savoir le collectif des ligues et clubs majoritaires, n’était pas présent à cette assise du 29 novembre 2016.Du coup le comité exécutif ne pouvait obtenir le quorum nécessaire et devrait en principe arrêter les travaux pour le respect des statuts de la fédération malienne de football. En effet sur les 55 membres votants de l’assemblée, 24 membres étaient seulement présents dans la salle. Ce qui veut dire que 31 membres n’étaient pas présents dans la salle. Or pour continuer les travaux il faudrait l’atteinte du quorum (50% + 1) à savoir 28 membres dans la salle. Et l’article 34. 1 des statuts de la fédération est claire : « La présence effective de la majorité absolue (50% + une voix) des membres votants est nécessaire pour la tenue de l’assemblée générale. Si on se réfère à la sentence du tribunal arbitral du sport(TAS) du 4 octobre 2015, tous les membres votants du 10 janvier 2015 n’étaient pas présents le 29 novembre 2016 à Sikasso à savoir les membres du collectif des ligues et clubs majoritaires. Il s’agit du Djoliba de Bamako, du CSK de Bamako, du COB de Bamako, de Sabana de Mopti, du CSD7 de Koulikoro, de l’UNAFOM, de l’avenir de Tombouctou, de Buru Masa de Kati, du FC Gaoussou de Bamako, du Bronconi de Niono, de l’AS Commune de Tombouctou, de l’Attar club de Kidal. Quant aux ligues absentes membres du collectif, il s’agit de celles de Bamako, Kayes, Ségou, Tombouctou, Gao et Kidal. Sur les trois groupements associatifs affiliés, Deux étaient présents à Sikasso à savoir l’association des médecins et celle des entraineurs. L’UNAFOM a brillé par son absence. Pour ceux qui ne le savent pas, les clubs et les groupements associatifs ont droit chacun une voix. Quant aux ligues, elles ont droit chacune trois voix. Comme on le voit cette assemblée générale extraordinaire du 29 novembre 2016 ressemble tout simplement à celle organisée le 31 octobre 2015 qui a été annulée le 4 octobre 2016 par la cour suprême du football mondial. Et les amateurs du ballon rond ne doivent pas avoir la mémoire courte car malgré la présence de Primo Carvalho le 31 octobre 2015, cela n’a pas empêché l’annulation de cette assemblée par le TAS.
La balle est dans le camp de l’Etat malien
La question que tout le monde se pose c’est de savoir que va faire l’état malien face à l’enlisement de cette crise. Aujourd’hui il ne fait aucun doute que l’état malien est pris en otage par le biais de certains cadres bien implantés au sein de l’appareil étatique qui sont proches du comité exécutif de la fédération malienne de football. D’ailleurs l’ombre d’Amadou Diakité n’a cessé de planer tout au long de cette assemblée du 29 novembre dernier. Si réellement l’état veut que cette crise prenne fin à défaut de faire appliquer les statuts de la fédération malienne à tous les protagonistes, pourquoi ne pas fermer ses stades qui l’appartiennent et refuser d’accompagner financièrement les clubs engagés dans les compétitions africaines de clubs. En tout le cas de la Guinée Conakry est la preuve patente que l’état est pris en otage. Selon nos informations si les deux protagonistes de la crise et l’état malien n’arrivent pas à mettre fin à cette crise ; il reviendra au tribunal arbitral du sport de faire appliquer par la FIFA sa sentence du 4 octobre 2016 une fois l’ultimatum expiré à savoir le 30 novembre 2016. Et la lettre de la FIFA du 28 novembre 2016 adressée à l’état malien à travers le ministère des sports en est la parfaite réponse qu’elle entend appliquer la sentence du TAS. C’est dire que tous les yeux sont désormais braqués vers Zurich(Suisse) d’ici la fin du mois.
Boubacar Baba Diarra, l’épicentre de la crise du football malien
Ce qui est reproché au président de la fédération malienne de football, c’est que sa gestion a été émaillée de malversations financières, de corruption et de violation des statuts de la fédération. Depuis son arrivée aucun acteur du ballon rond n’a vu les recettes générées par le football en autant de participation à des compétitions africaine et mondiale des équipes nationales de 2014 à maintenant. Il s’agit du CHAN 2014, de la CAN 2015, de la CAN Junior au Sénégal, de la CAN U-23 au Sénégal, de la CAN Cadet au Niger, de la coupe du monde junior en Nouvelle Zélande, de la coupe monde Cadet au Chili et enfin du CHAN 2016 au Rwanda. Pourtant c’est l’état qui finance ses compétitions notamment les billets d’avion, l’hébergement, les salaires et primes des joueurs et du staff technique. Au vu de tout ce qui précède l’état est obligé d’agir à moins qu’il ne soit complice du président Diarra.
CRISE INTERMINANBLE DU FOOTBALL MALIEN
« Boubacar Baba Diarra est venu pour se venger… » dixit Adama T Coulibaly
La cour du Cocotier de la Maison des jeunes de Bamako a servi de cadre à une conférence de presse animée par Adama T Coulibaly non moins président du congrès nationale des supporters des Aigles du Mali et membre fondateur de l’association ‘’Appel du Mali’’ sur la crise interminable que vit le football malien. L’occasion pour le conférencier d’annoncer à la presse une marche pacifique mercredi prochain pour demander le départ de Boubacar Baba Diarra et la dissolution du comité exécutif de la fédération malienne de football.
« Cela fait deux ans que la crise sévit au sein du football malien. Malgré les différentes médiations intervenues, malgré la sentence du tribunal arbitral du sport, nous avons finalement compris que le problème du football n’est ni moins ni plus Boubacar Baba Diarra et son maitre d’œuvre Yacoubadjan Traoré. Du coup nous avons décidé de se mêler pour faire obliger l’état malien à mettre fin à cette crise si la FIFA ne prend pas toutes ses responsabilités pour faire appliquer la sentence du TAS prononcée le 4 octobre 2016 » a déclaré d’entrée le conférencier. Aux dires de M Coulibaly, il ne fait aucun doute aujourd’hui que l’épicentre de la crise qui frappe le football depuis 2015 n’est ni moins ni plus que Boubacar Baba Diarra qu’il qualifie de Général de Carton, de salon et d’un délinquant financier. « Si réellement Baba Diarra voulait la fin de cette crise plusieurs occasions lui ont été données notamment les différentes médiations menées au Mali et cette sentence du 4 octobre 2016.Du coup il ne peut plus ni réconcilier, ni plus rassembler et en conséquence il doit partir » a déclaré Adama T Coulibaly. C’est dans cet ordre d’idée que plusieurs associations et groupements ont décidé d’organiser une marche pacifique ce mercredi pour exiger le départ de Boubacar Baba Diarra et la dissolution du comité exécutif de la fédération malienne de football. « En réalité Boubacar Baba Diarra est venu pour se venger des acteurs sportifs mais il est tombé dans son propre piège malgré qu’il ait avec lui le spécialiste des coups bas à savoir Yacoubadjan Traoré. La sentence du TAS est un revers cuisant pour lui et tous ses soutiens. Le président de la fédération est un homme méchant et rancunier et veut partir en victime ou en martyr » a indiqué le conférencier. Au cours de cette conférence de presse, Adama T Coulibaly a fustigé l’attitude de certains conseillers et ministres d’IBK « Comment comprenez qu’une communication écrite du ministre des sports faite en conseil de ministre se trouve dans les mains de Boubacar Baba Diarra qui envoyé cela à la FIFA. Nous disons que le président de la république doit mener une enquête car en plus de sa crédibilité c’est la crédibilité du pays qui est entachée » a-t-il déclaré. Pour Adama T, l’avenir des footballeurs maliens et du football malien est le dernier souci de Boubacar Baba Diarra et de ses acolytes « Moi j’étais au CHAN 2016 au Rwanda, le Mali a eu 400 dollars soit plus de 200 millions sans aucun franc ne soit donné ni aux joueurs, ni aux clubs et ligues de football et ni à l’Etat. Pourtant c’est l’état malien qui a pris tout en charge à savoir les primes, les billets d’avion, l’hébergement. Les joueurs de la Guinée (4e) ont reçu de leur fédération, 8 millions de FCFA, les joueurs de la Côte-d’Ivoire (3e) ont reçu de leur fédération, 9 millions » a-t-il indiqué. A noter que c’est l’Etat malien qui a offert 2 millions à chacun des joueurs maliens contre 0 franc par la fédération malienne de football sans oublier les ristournes du CHAN 2014, de la coupe d’Afrique des nations 2015, des CAN Cadets et Juniors et des coupes du monde Cadets et Juniors.
Rassemblées par Saïd