Les 29ème et 30ème sessions du conseil d’administration de l’Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales (ANICT), se sont déroulées, le vendredi 11 mars à l’hôtel Kimpeski. Présidée par le secrétaire général du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, Adama Cissouma, la rencontre a enregistré la présence du directeur général de l’ANICT, Dr Lassana Coulibaly et du président du conseil régional de Ségou, Siaka Dembélé.
Le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Adama Cissouma a rappelé que l’ANICT constitue le bras financier du processus de la décentralisation au Mali. Pour l’année 2022, souligne-t-il, le budget de l’ANICT est un effort de financement de quarante-huit milliards trente millions cinq cent vingt mille quatre cent quatre-vingt-dix (48 030 520 490) francs CFA, dont vingt-deux milliards neuf cent trente deux millions cent soixante-trois mille (22 932 163 000) francs CFA inscrits directement dans les budgets des régions et vingt-cinq milliards quatre-vingt dix huit millions trois cent cinquante-sept mille quatre cent quatre-vingt-dix (25 098 357 490) francs CFA inscrits dans le budget de l’ANICT.
A l’en croire, l’ANICT joue un rôle crucial dans l’accompagnement des collectivités territoriales, en octroyant des subventions destinées à développer des services de proximité en faveur des populations. «Son budget de fonctionnement est estimé à 3 048 503 256 francs CFA. Pour cette présente session, nos regards se porteront sur l’état d’exécution des résolutions de la 28ème session, les états financiers de l’exercice 2020, le rapport du commissaire aux comptes 2020, le document des prévisions 2022, le Plan de travail et le budget annuel 2022 de l’ANICT et le Rapport d’exécution technique et financière du FNACT (2016-2021) » a-t-il expliqué.
Pour M. Cissouma, le document de prévision 2022 fait ressortir une diminution du budget de fonctionnement de la direction générale au profit des directions régionales ; une augmentation des coûts de suivis des projets, à travers une augmentation des missions, une augmentation des ressources destinées à la communication visant entre autres l’amélioration de l’efficacité de l’ANICT et une dotation des structures en matériels roulants.
Et le secrétaire général de rappeler que depuis 2016, l’ANICT est engagée dans un vaste chantier de réformes, qui visent l’évolution du volet financier du dispositif d’appui aux collectivités territoriales, dans un cadre juridique et institutionnel dynamique de la décentralisation.
Abréhima Gnissama