Mes chers compatriotes de France et d’ailleurs,
Comme moi, vous avez tous pris connaissance de la lettre ci-dessous (fin de l’article NDLR) du Président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, Monsieur Habib SYLLA.
Dans cette lettre, quatre dispositifs définissent le contenu et prétendent donner une âme, voir un sens, à notre Assemblée Générale du 28 mai 2016.
Si nous pouvons nous réjouir de la réactivité du Président, il n’en demeure pas moins important que nous nous s’interrogions sur le sens des dispositifs. Dans la lettre du Président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, l’un d’entre eux appelle de ma part une réaction. Il s’agit de celui qui offre à la nouvelle équipe désignée par ladite A.G. un délai de transition de plus de 3 ans. Et qui sciemment ignore les causes profondes qui nous ont conduit à mettre fin au mandat de hamédy DIARRA et de l’ensemble de son bureau. Nous sommes certains responsables à avoir observer la réserve depuis l’élection de hamédy DIARRA, pour donner des chances à l’union de toutes les sensibilités de la communauté malienne de France.
Ayant constaté les dérives dangereuses de suspicions de malversations et de mauvaise gouvernance, nous nous sommes engagés dans une action courageuse et responsable, pour sauver l’honneur de toute la diaspora, en prenant des résolutions responsables à l’A.G. du 28 mai qui ont mis fin au mandat de Hamédy et son bureau. Résolutions dont je suis particulièrement fier en tant que l’un des principaux inspirateurs.
A la lecture de la lettre de habib SYLLA, on peut avoir l’impression que les enjeux qui sou-tendaient notre action, soient n’ont pas été bien compris ou sont en cours d’être banalisés.
Face à la gravité des accusations portées contre Hamédy et son bureau, deux choix s’offraient à l’A.G. : démettre Hamédy et son bureau et les faire remplacer par une nouvelle équipe dans le respect des sensibilités (souhait formulé par la majorité des intervenants) ou démettre hamédy et son bureau et rappeler aux responsabilités ceux les plus méritant parmi eux. C’est cette option que nous avions privilégié, à ma demande, au tout dernier moment, en ce sens qu’elle nous est apparue comme la meilleure façon d’assurer la continuité dans la gestion des affaires courantes et dans l’attente d’une prochaine A.G.appelée à adopter le procès-verbal de la précédente et décider du contenu et du délai de la période intérimaire. La présente lettre du Président Habib SYLLA ignore ces principales décisions et s’empresse de fixer unilatéralement un délai de plus de 3 ans. Est ce normal ? Je dis non !!
A tous les responsables associatifs qui m’ont appelé depuis la publication de cette lettre je leurs dis que ma position n’a pas changé d’une virgule.
A mon sens, la décision du Président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, d’accorder à la nouvelle équipe un délai de transition de plus de 3 ans viole l’esprit de l’A.G. du 28 mai. Dans ces effets, c’est une décision qui se présente comme si nous étions dans une démarche de fonctionnement normal d’un Président qui quitte ses fonctions de son propre gré, alors qu’il s’agit d’un problème de fond qui lie toute une équipe, à des niveaux de responsabilité différentes bien entendu.
Aux anciens membres du bureau démis de leurs fonctions et ayant bénéficié de notre confiance, pour liquider les affaires courantes dans l’attente de nouvelles élections, nous vous demandons de cesser votre diversion à préférer des responsables plus que d’autres. Il en est ainsi de votre décision du dimanche 19 juin d’inviter à votre rencontre des responsables aux détriment de plusieurs autres aussi importants les uns que les autres, pour les enrôler et obtenir leur caution dans vos choix d’organisation. Cette pratique a connu ses limites. Ayez à l’esprit que la confiance se mérite et les actes posés en sont ses éléments d’appréciation et de médiatisation.
Pendant qu’il est encore temps, il semble important que vous vous pliez à la décision d’organiser cette A.G que tout le monde attend afin qu’ensemble les décisions consensuelles les plus judicieuses soient prises concernant le délai et le contenu de la transition qui ne pourra et ne devra excéder 12 mois à partir du 28 mai. Aussi, l’urgence pour pour la communauté se situe autour de « comment faire pour engager des démarches concernant les suspicions de malversation ». hamédy, me semble t-il n’a pas été demi parce qu’il est le mal aimé de la communauté. Le problème de fond de son éviction réside dans les accusations de suspicions de détournement le concernant. Et c’est la-dessus que nous sommes attendus et que allons collectivement être jugés.
Toutes autres manipulations notamment autour des enjeux de pouvoir pour exister ou se maintenir n’engageraient que leurs auteurs. La communauté malienne unie doit s’attacher à préserver ce que nous avons en commun. Elle doit toujours agir dans l’intérêt du plus grand nombre.
Avec mes remerciements
Makan SIDIBE
Ancien Président des maliens de France,
Ancien Secrétaire Général du Haut Conseil ds Maliens de l’Extérieur,
Ancien membre du Conseil Economique Social et Culturel du Mali
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