Précédé, trois jours avant, des travaux du Comité de gestion, la 22ème session du Conseil d’administration de l’Agence d’Investissement des Collectivités Territoriales (ANICT) se sont déroulés le 14 avril sous la présidence du ministre de la Décentralisation et de la réforme de l’Etat, Mohamed ag Erlaf, dans la salle de conférence dudit ministère. Une session consacrée essentiellement à l’examen et à l’adoption du projet de budget de l’exercice 2016. En ouvrant les travaux, le ministre Mohamed ag Erlaf a fait remarquer que cette 22ème session du Conseil d’administration de l’ANICT se tient à un moment crucial du processus de la décentralisation marqué par l’avènement de la régionalisation synonyme d’une gestion plus poussée de proximité et d’une meilleure prise en charge des préoccupations des populations.
Le projet de budget de l’exercice 2016 de l’ANICT s’équilibre en ressources et emplois à la somme de 23 627 796 050 CFA. Il dresse l’ensemble des recettes et des dépenses prévisionnelles pour l’exercice comptable 2016, tant pour le Fonds national d’appui aux collectivités territoriales (FNACT) que pour l’Agence elle-même.
Les ressources d’origine intérieure sont constituées par les subventions du budget national et les ressources des appuis budgétaires. Elles s’élèvent à la somme de 18 609 725 000 FCFA. Elles connaissent une augmentation de 30,10% par rapport à celles de l’année 2015. Quant aux ressources extérieures, elles s’élèvent à 5 018 071 050 FCFA. Elles connaissent une diminution de 53,25% par rapport à l’année 2015.
L’objectif de la politique nationale budgétaire de l’ANICT en 2016 s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des engagements communautaires et ceux pris vis-à-vis des partenaires au développement. Cet objectif sera atteint à travers une augmentation des recettes fiscales, une maîtrise des dépenses courantes et une amélioration de la qualité des dépenses publiques.
Le budget national de l’ANICT est orienté vers la mise en œuvre des priorités du gouvernement, notamment vers la consolidation des acquis dans les secteurs sociaux conformément aux objectifs du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP). Un accent est mis sur le financement du développement économique régional (DER) par une allocation d’enveloppes régionales.
La coopération avec l’Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre du Projet d’Appui au Développement Economique des Territoires Ruraux (PADER) des régions de Ségou et de Tombouctou permettra de dégager des ressources en vue de mettre plus de fonds dans la construction et la réhabilitation d’infrastructures.
Yaya Sidibé
Source: Le 22 Septembre 18/04/2016