22 Septembre a deux ans d’existence Les témoignages de nos confrères

S’appuyant sur la qualité de ses ressources humaines à l’interne, le journal a traduit en français ledit rapport, ce qui lui permet d’être le seul à nourrir un véritable feuilleton sur une affaire qui n’a pas fini de révéler tous ses dessous. Mais l’opiniâtreté n’est pas la seule qualité de 22 Septembre. La «vieille garde», composée de Chahana Takiou et de Ramata Diaouré, encadre des jeunes aux dents longues, en leur inculquant les vertus d’une profession à laquelle elle voue sa passion et son temps: avoir la primeur des informations, ne jamais être les derniers à recouper les faits, respecter les lecteurs, avoir la confiance des annonceurs.

C’est cet ensemble harmonieux qui vaut au journal d’être parmi les plus respectés du paysage médiatique. Le journal est équilibré, avec des rubriques bien tenues, des articles courts et bien nettoyés (merci Ramata), des papiers engagés et tranchés (la fougue de Chahana). Résultat, le lecteur a à sa disposition un journal agréable à lire. Le plus grand regret que j’ai par rapport au journal, c’est l’absence d’un éditorial. Remarquez, il n’est pas le seul journal dans ce cas, mais, quand on s’appelle 22 Septembre, cela confère des responsabilités.

Comme tous les journaux, 22 Septembre a connu ses crises de croissance, mais il en est ressorti plus aguerri et plus lucide sur la vanité des hommes et des entreprises. Bon vent à 22 Septembre et vivement le quotidien!

Sambi Touré, Directeur de Publication d’Info Matin:

«Ne pas commettre l’erreur de dormir sur ses lauriers»

Un nouveau titre sur le marché, ce n’est malheureusement pas nouveau, en ce mois de juillet 2009, dans un paysage médiatique qui compte environ 200 publications en tous genres. Mais un nouveau journal lancé par Chahana Takiou, ça c’est nouveau, au regard de l’exemplaire parcours de fidélité et des convictions professionnelles du jeune promoteur. Aussi, faudrait-il comprendre qu’au moment où il prône urbi et orbi le regroupement, le secteur applaudisse et lâche un euphorique ouf de soulagement: enfin libre comme un 22 Septembre!

En tout cas, étant de ceux qui estiment que la fidélité n’est et ne saurait être une noble servitude, nous avons très fraternellement et très confraternellement manifesté publiquement notre soutien et notre solidarité à l’endroit de Chahana dans l’épreuve qu’on lui a imposé, et applaudi lorsqu’il a lancé 22 Septembre.

Simple question de tempérament, peut-être, mais nul extrémisme. Blondin vous le dira: parce que la fierté, l’honneur et la dignité d’un homme ne se marchandent pas et ne s’offrent pas. En bon Sahélien, «on n’appartient qu’à soi-même et c’est à soi-même qu’on doit la fidélité la plus importante»; parce qu’au-delà le philosophe dira que «le devoir d’une éternelle fidélité ne sert qu’à faire des adultères».

La naissance de 22 Septembre, acte de fidélité envers soi-même, sa conscience, son honneur et sa dignité, ne rime donc pas avec l’adultère coupable et l’inceste pervers. Et parce que, loin va pour qui sait d’où il vient, Chahana et son équipe ont su faire face et relever le double défi auquel la jeune publication était congénitalement  confrontée: d’une part, matérialiser l’indépendance prônée et affichée, en lui donnant l’éclat et la saveur qui puisent dans les vertus fondatrices du tréfonds soudanien (vérité, intégrité, courage…) et, d’autre part, prouver leur statut de pionnier, en s’imposant comme une équipe de référence dans le landerneau médiatique malien.

Eminent membre déjà  du Groupe (Groupement Patronal de la Presse Ecrite), le BI-Hebdo 22 septembre, en 24 petits mois, a déjoué tous les pronostics de mauvais augure et gagné son label de journal crédible et respectable, professionnel et agréablement mis en page. A deux ans, c’est déjà un grand journal.

Mais l’équipe ne doit pas commettre l’erreur de dormir sur ses lauriers. Elle doit labourer son succès, se souder et resserrer les rangs. Car 22 Septembre signifie, aussi et surtout, rupture heureuse avec le passé… Bon vent à l’équipe et vivement le troisième, le dixième… le centième anniversaire!

Alexis Kalambry, Directeur de Publication de Les Echos :

«Son propre style: direct, simple et précis»

Deux ans déjà! Serait-on tenté de dire. Ou plutôt, seulement deux ans! Tant 22 Septembre fait désormais partie de notre quotidien. Patiemment, le journal a creusé son sillon. Si personne ne doutait du fait qu’il compterait dans l’espace médiatique, avec des plumes connues comme Ramata Diaouré et le bagou du promoteur, sa constance a surpris. Il est vrai qu’il a de quoi tenir!

Le journal plaît, et pour cause: il s’est mis sur un segment à lui propre, le style simple, direct et précis. Chahana prend rarement des gants pour dire ce qu’il veut dire. Et, aujourd’hui, dans l’espace médiatique, il est le titre le plus politique.

22 Septembre présente bien. Ses promoteurs ont déjà développé une expertise dans la recherche de publicité, car, il fait partie des journaux qui en ont le plus, signe, quelque part, du crédit qui s’y attache.

Bon vent à 22 Septembre pour plus d’espaces de liberté et d’expression plurielle!

Amy Sanogo, Directrice de Publication de L’Inter de Bamako:

«Sur la voie de l’émergence d’une société de justice sociale»

En cette date anniversaire du lancement officiel de votre bihebdomadaire 22 septembre, toute l’équipe de l’Inter de Bamako souhaite surtout à votre rédaction une bonne continuation dans la voie que vous vous êtes fixée essentiellement, à savoir l’émergence d’une société de justice sociale. Nous ne doutons pas un seul instant que votre équipe jouera toute sa partition, à un moment où il  est impérieux pour l’ensemble de la presse privée de passer à une forte conscientisation des citoyens pour une refondation d’un nouvel Etat. Un Etat débarrassé de tous les maux qui minent notre administration. Cependant, je vous exhorte confraternellement à faire toujours preuve d’impartialité dans le traitement de l’information, d’où qu’elle vienne . Joyeux anniversaire.

Dramane Aliou Koné, Président  de l’ASSEP et Dirpub de l’Indicateur du Renouveau:

«22 Septembre démontre que le travail paye toujours»

En deux ans, 22Septembre a fait son trou et démontre que le travail paye toujours. D’ailleurs, on a l’impression que le journal était là depuis toujours. C’est une bonne leçon pour tous les jeunes qui se lancent, presque à corps perdu, dans le monde de l’édition, sans expérience et, surtout, sans projet éditorial. S’il maintient la qualité qui est la sienne, l’avenir appartient à 22Septembre.

Le 22 Septembre 14/07/2011