Le secteur, qui représente 25% du PIB, n’utilise que 22% des 24 millions d’ha de terre arables disponibles. Si pour des cultures de rentes telles le café et le cacao l’Etat privilégie les exploitations de type familial, ce n’est pas le cas pour d’autres comme l’hévéa et le palmier à huile qui bénéficient d’investissements massifs. La production vivrière, qui a connu une hausse de 27 % en 2014 (dont respectivement 80% et 55% pour le manioc et le riz) et la mécanisation restent des défis à relever.
Et pour valoriser la fonction agricole et attirer davantage les investisseurs, le ministre ivoirien de l’Agriculture, M. Sangafowa Coulibaly, a annoncé, ce jeudi, une évolution des groupements coopératifs en sociétés coopératives afin de mieux gérer la lancinante question de financement des agriculteurs. Avec moins de 10% du budget public d’investissement consacré à l’agriculture, le SARA (Salon internationale de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan), qui s’ouvre depuis vendredi, est une belle occasion pour attirer davantage de flux financiers dans un secteur dont le potentiel reste encore largement inexploité.
April 4th, 2015 Rédaction Financial Afrik