L’Association malienne de l’urologie (AMU-Mali) a procédé ce mercredi 14 décembre 2017 à l’ouverture de son 1er Congrès international avec au cœur la formation de la relève sur des pathologies mortelles telles le cancer de la vessie et de la prostate. Les ministres de la Santé et de l’Hygiène publique, Samba Ousmane Sow et de celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Assétou Founè Samaké Migan ont honoré de par leur présence cette cérémonie, première du genre de l’AMU-Mali.
Ce congrès de trois jours qui enregistre la participation de plusieurs nationalités (la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, l’Amériqueetc), est axé sur trois thématiques : « « Cancer en urologie », « Fistule obstétricales », « Troubles de la sexualité masculine » ».
Le président de l’AMU-Mali, Pr. Aly Timbély, a remercié les deux départements pour leur soutien indéfectible à l’organisation de cette rencontre sans oublier le président de la République et la première Dame, Kéita Aminata Maïga. Selon lui, les thématiques abordées lors de cette session sont d’une importance capitale pour ce qui concerne l’amélioration de la qualité des soins dans nos hôpitaux. Le cancer de la vessie et de la prostate constitue, à l’en croire, sont les premières causes de mortalité dans les services d’urologie. Il est impérieux, selon lui, de soutenir cette discipline. Il a formellement invité le ministre de la Santé à satisfaire les doléances formulées par les services d’urologie.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba O. Sow, a salué le comité d’organisation et l’ensemble des participants pour leur volonté à participer à ce congrès qui va sans nul doute permettre la formation des jeunes médecins. Il a salué le soutien des doyens de la discipline notamment Pr. Kalilou Ouattara, Pr. Coumaré, etc. Le chef du département de la Santé a réitéré le soutien de son ministère à l’endroit de l’AMU-Mali.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Assétou Founè Samaké Migan, ce congrès apparait comme l’expression d’une dynamique nouvelle dans le processus des progrès scientifiques.« Notre objectif commun est de maintenir notre pays à un meilleur niveau des indicateurs mondiaux de santé publique. C’est notre capacité à décider en commun des orientations à donner au système de formation des professions de santé, comme nous le faisons aujourd’hui, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique et le ministère chargé de la Santé et de l’Hygiène publique, qui nous permettra d’atteindre cet objectif », dira-t-elle.
Pour Mme Migan, l’urologie est une discipline médicochirurgicale qui occupe une place importante dans les besoins de soins dans le monde en général et au Mali en particulier en raison de plusieurs facteurs que sont : l’augmentation de l’espérance de vie, les multiples complications liées à la bilharziose dans un contexte de forte endémie, la lutte pour l’élimination des fistules urogénitales.
« Il devient dès lors impérieux d’assurer la formation continue des jeunes médecins en Urologie d’autant plus qu’elle est une des spécialités médicale dont la pratique évolue le plus vite avec les nouvelles technologies », ajoutera-t-elle.
Elle a félicité le président de l’Association Malienne d’urologie, et toute son équipe pour leur dévouement, et leur engagement à faire de l’Urologie malienne le pôle de l’excellence en Afrique et dans le monde et de souhaiter plein succès à ces travaux.
En sa qualité de président d’honneur de l’AMU-Mali, le Pr Kalilou Ouattara a fait un témoignant époustouflantdans lequel il a rappelé les raisons profondes du choix de l’urologie comme sa spécialité. Missa Koné, ministre de la Santé d’alors, aurait joué de ton pouvoir pour faciliter à Kalilou Ouattara l’acquisition d’une bourse d’étude de 6 ans qui aura valu à ce dernier d’être le premier spécialiste en urologie au Mali.
Ousmane Daou
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