Le ministre de l’éducation nationale, Kénékouo dit Barthélémy Togo souligne : «notre profonde conviction est que pour réussir la guerre du développement en général et de l’ancrage démocratique en particulier, il faut gagner la bataille de toutes les batailles qu’est celle du statut des langues nationales comme langue d’expression officielle. L’initiative de ces batailles est un épisode émaillée d’obstacles, nous le savons.
Mais il faut s’y engager résolument». Selon la directrice de l’Amalan Mme Coulibaly Mariam Koné, ce café linguistique est la première d’une série de communication pour la promotion des langues nationales à travers la vulgarisation de la politique nationale linguistique. Les 13 langues que la loi veut promouvoir ont toutes des données historiques, des réalités séculaires voir millénaires. «De par sa position géographique, le Mali partage le Dioula, langue sœur de Bamanakan avec la Côte d’Ivoire et le Burkina ; le Malinké avec la Guinée, le peulh avec la Mauritanie et le Sénégal ; le Songhoi au Niger à travers le germa et dadin au Bénin, le Tamashek au Niger, en Algérie, au Burkina Faso et en Libye». Le département de l’éducation travaille sur un projet de loi et son décret d’application devant officialiser l’utilisation des langues nationales.
Hadama B. Fofana
L’Indicateur Du Renouveau 2015-02-04 22:34:49