18ème édition des Journées africaines des ressources humaines:Un espace dédié à la valorisation …

18ème édition des Journées africaines des ressources humaines:Un espace dédié à la valorisation de la fonction de GRH

«La GRH en période de crise: quels enseignements pouvons-nous tirer dans un contexte post-crise», c’est le thème de la 18ème édition des Journées africaines des ressources humaines (JARH), tenues à Bamako les 10 et 11 mars 2015 au CICB.


 

L’ouverture des journées était présidée par le ministre en charge de la Fonction publique, Mme Diarra Raky Tall, en présence de l’ancien Premier ministre Moussa Mara, du Président de la Confédération africaine des ressources humaines (CARH), de la Présidente de l’Association des formateurs et directeurs de personnel (AFDIP), Mme Eugénie Attia et du Président de l’Association malienne des gestionnaires de ressources humaines (AMAGRH), Nouhoum Diakité.

Plusieurs délégations étrangères de professionnels de la gestion des ressources humaines sont venues du Maroc, du Bénin, du Burkina Faso, d’Algérie, de Côte d’Ivoire, du Tchad, du Sénégal et du Canada pour prendre part à la rencontre. Au cours des deux jours de travaux, cinq panels ont meublé l’agenda biannuel des professionnels des ressources humaines.

Le panel un était consacré à «l’acquisition des ressources humaines en temps de crise», le panel 2 à «la mobilisation des ressources en temps de crise», le 3ème à la «motivation et la communication en temps de crise». Lors des 4ème et 5ème, les panélistes ont échangé respectivement sur «les expériences de GRH en temps de crise» et «l’évolution de la fonction de RH».

A l’ouverture des travaux, le Président de l’AMAGRH a fondé l’espoir que ces journées permettent à la fonction de GRH de trouver ses lettres de noblesse en République du Mali. C’est la raison pour laquelle il a remercié les associations sœurs pour avoir fait confiance à l’AMAGRH pour la tenue de cette rencontre à Bamako. Il a également profité de la tribune pour saluer «les efforts héroïques des gestionnaires des ressources humaines des organisations intervenant dans les zones de crise».

«Déjà, en temps normal, la fonction ressources humaines joue un rôle majeur dans les organisations publiques et privées. Ce rôle est amplifié en temps de crise. C’est pourquoi certaines des théories les plus illustres de la discipline RH ont été élaborées en temps de crise», a-t-il martelé. A l’en croire, c’est à travers une gestion stratégique que les ressources humaines peuvent devenir un facteur de performance et de compétitivité pour toute organisation.

Selon le ministre en charge de la Fonction publique, le thème de ces journées s’inscrit en droite ligne des préoccupations dans la sous-région, confrontée à de perpétuelles crises. Ainsi, elle a annoncé que le projet de société du Président de la République fait de la refondation des administrations publiques un impératif pour y faire face.

A travers cette refondation, il s’agit de traiter la crise de confiance et de recomposer le socle partenarial, de réformer les modes de recrutement et de développer une culture orientée vers les résultats, en renforçant le contrôle et en restaurant la discipline et la rigueur. Selon elle, cette perspective permet d’entrevoir une action publique transfigurée par la conjugaison des paramètres.

«Une conception qui sache intégrer l’histoire récente de l’Etat malien, pour éviter les échecs passés, du fait des réformes «prêt-à-porter», pour donner une chance de réussite au nouveau Programme de développement institutionnel, qui propose une réforme administrative globale et intégrée, afin de valoriser le service public», a-t-elle conclu.

Youssouf Diallo

Stand de la BIM à la 18e édition des JARH: Les CV manquent à l’appel

En marge de la 18ème édition  des Journées africaines des ressources humaines (JARH), il y a une exposition servant de vitrine pour différentes entreprises qui exposent leur savoir faire devant les participants à cette importante rencontre.

Dans le lot, avons été attirés par celui de la BIM du Groupe Attijariwafa Bank. Le premier réseau bancaire de la place a mis en place un stand où il reçoit les CV des jeunes diplômés. A travers cette initiative, la BIM veut prendre contact avec eux pour les former et les recruter éventuellement après.

Curieusement, à notre passage, la responsable du capital humain de la BIM, Mme Diakité Kadiatou Tangara et son équipe n’avaient reçu aucun CV. «Vous savez que la BIM est l’une des premières recruteuses parmi les banques de la place. Donc, nous voulons profiter de cette rencontre pour collecter les CV des diplômés et les former dans la perspective du développement du réseau de la banque. Nous allons privilégier ceux qui ont un profil commercial (les caissiers et les contrôleurs)», nous a-t-elle déclaré. 


Source: Le 22 Septembre 2015-03-11 23:38:41