En prélude à ce 4 juin, différentes activités ont permis d’élaborer le chronogramme de la Quinzaine de l’Environnement 2015, avec en point d’orgue la conférence de presse de lancement, qui est devenue une étape obligée de la mobilisation des médias autour de cet évènement.
C’est à Mme Diallo Salimata Ouattara, Chef de Cabinet du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, dirigé par Mohamed Ag Erlaf, qu’est revenu le privilège de camper le décor de la Quinzaine 2015 et de rappeler les thèmes choisis au plan mondial cette année.
Ainsi, pour célébrer la Journée Mondiale de l’Environnement, le 5 juin, le thème retenu est «Défi faim zéro: Unis pour des modes de production durable». Quant à la date du 17 juin, Journée Internationale de Lutte contre la Désertification, elle traitera de «La réalisation de la sécurité alimentaire pour tous, grâce à des systèmes alimentaires durables».
Ces thèmes sont des plus pertinents pour notre pays, dont on connaît les défis à relever en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle durable. S’y ajoutent une forte exposition aux aléas climatiques et la nécessité de la promotion d’une agriculture «intelligente», très productive et durable en même temps.
Car notre pays est confronté, outre son enclavement, à des problèmes environnementaux majeurs, comme la déforestation, la désertification, la dégradation des terres, la forte dépendance à la pluviométrie saisonnière et autres pollutions diverses et variées, tant solides que liquides ou aériennes, et leurs impacts néfastes sur notre santé.
C’est pour faire prendre conscience à tous les Maliens, quelle que soit leur région de résidence, de toutes ces contraintes et les amener à comprendre les enjeux et à adopter des comportements plus vertueux en matière d’environnement et d’assainissement de leur cadre de vie que la Quinzaine de l’Environnement a été instaurée.
A travers plus de 80 activités, l’édition 2015 se déclinera en visites de terrain, sessions de renforcement des capacités, campagnes de reboisement et d’assainissement, sensibilisation à la lutte contre les déchets plastiques, journées scientifiques, concours Quartier propre, journées de salubrité, dissémination de l’approche ATPC (Assainissement total piloté par la communauté) et certification de ses villages pionniers, conférences et manifestations culturelles et sportives.
Rappelons que la Constitution du Mali, dans son Article 15, fait de la protection de l’environnement un devoir pour chaque citoyen et pour l’Etat.
Ramata Diaouré
Source: Le 22 Septembre 04/6/2015